margo - vaux mieux ce faire casser le nez que le coeur [FINI]

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on tumblr.

Margo Strawberry Holbrook
✚ quote ✚

PRÉNOM(S) ɕ Margo Strawberry, des prénoms assez peu commun et dont elle est très fière.
NOM ɕ Holbrook est le nom de son mari, mais celui de son père était Wescott.
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ Vingt-six ans, le neuf mai à Tulsa.
NATIONALITÉ ɕ Américaine.
GROUPE ɕ Greasers.
STATUT ɕ Mariée depuis huit ans, mais c'est assez compliqué en ce moment dans son couple.

Son père est décédé quand elle n'avait que huit semaines dans un accident de voiture, il avait dix-neuf ans ɕ Sa relation avec sa mère est quelque chose de vraiment très importante pour elle ɕ Le grand rêve de Margo était de devenir danseuse étoile, mais elle n'avait pas le talent qu'il fallait pour y parvenir ɕ Au contraire, elle est très douée en dessin et peint beaucoup ce qui l'entoure ɕ Déteste être prise en photo ɕ Adore manger des chips et plus particulièrement celle au goût de poulet braisé ɕ Son mariage a été très mal perçu par un bon nombre de personnes de son entourage ɕ N'a pas honte de dire que son mari est le seul homme qu'elle n'est jamais connue intimement parlant ɕ Son prénom aurait dû être Quinn, mais son père a eu un véritable coup de cœur pour Margo ɕ Chante comme une casserole, mais cela ne l'empêche pas de pousser la chansonnette de temps en temps ɕ A été assez réserver à l'école primaire et les premières années de collège à cause des personnes qui se moquait du fait qu'elle avait de grands yeux ɕ Déteste la viande rouge ɕ

« someone like you »
PSEUDO/PRÉNOM ɕ Babeth, Elisabeth.
AVATAR ɕ Mila Kunis.
COMMENTAIRE ɕ Rien à redire, très bon accueil et surtout très beau forum.

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« everyday i die »

Jason Wescott... Un prénom commun à vos yeux, mais pas aux miens puisqu'il s'agit de celui de mon père, de cet homme que je n'ai jamais eu la chance de connaître. Le destin fait toujours les choses étrangement, ce qui fait qu'il a perdu la vie huit semaines après que j'ai fait irruption dans son existence. Bien entendu, je n'ai aucun souvenir de lui, ce serait mentir, mais j'ai entendu parler de lui de la meilleure des façons possibles, par la bouche de la femme qui l'aimait plus que tout. Ma mère ne m'a jamais caché le fait que leur histoire était la plus belle qu'elle avait pu vivre, qu'il était l'homme de sa vie et qu'elle l'avait compris dès qu'elle avait croisé son regard pour la première fois. C'est un peu nian-nian, mais ça m'a fait rêver pendant des années. Ils se sont rencontré au lycée, sont devenus amis avant de se laisser aller à leurs sentiments et se lancer dans une histoire d'amour. Elle avait tout juste seize ans, lui dix-sept. Cela a toujours été simple entre eux, enfin c'est ce que l'on m'a toujours dit, que ce soit mes grands-parents ou encore leurs amis communs. Il était tout bonnement fait pour être ensemble. La princesse et son prince charmant. Le mariage était prévu dès que ma mère irait le rejoindre à l'Université, mais les choses ont été différentes. De peur d'être séparé, ils ont pris la plus grande décision de leurs jeunes existences, celle de faire un enfant. Moi. Bien entendu, personne n'a été au courant jusqu'à ce que ma mère annonce la grande nouvelle peu après sa rentrée en terminale. Autant dire que mon cher grand-père Jack n'a pas été très heureux, allant même jusqu'à la menacer de la mettre dehors si elle n'avortait pas. Heureusement mes grands-mères étaient là pour mettre les choses en place et j'ai pu grandir tranquillement, bien au chaud. Toutefois, ma venue au monde n'était pas attendue par tout le monde. Mon père a dû laisser tomber l'université, tout du moins pour la première année et se consacrer à un petit job afin de mettre de l'argent de côté pour ma future arrivée. Il paraît qu'ils ont été tous les deux exceptionnels, qu'ils ont pris les choses à bras le corps et que le petit appartement qui était dorénavant le leur était tout bonnement le berceau de mon arrivée. La seule chose qui comptait à leurs yeux de jeunes adultes et que je montre enfin le bout de mon nez. Je dois avouer que j'adore entendre ma chère maman ma raconter comment ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur mon futur prénom, ou encore sur la couleur de ma chambre. Au bout du compte, le choix a tout de même été fait, je devais m'appeler Jason, comme papa, si j'étais un garçon et Quinn si j'avais été une fille. Pour la chambre, c'est le jaune qui a remporté les suffrages. Puis j'ai enfin vu le jour à leur grand bonheur, le neuf mai, alors que le soleil brillait dehors et que le printemps était à son summum. Il paraît que mon père avait les larmes aux yeux quand j'ai été poser dans ses bras, c'est lui qui a eu le bonheur de me tenir contre lui en premier. J'étais la consécration de leur amour et même si beaucoup ne donnaient pas cher de leur avenir, cela leur importait bien peu. C'est en me découvrant qu'il a pris la décision, avec ma mère, de m'appeler Margo et non de me donner le prénom qui devait être initialement le mien. Pour Strawberry, c'était en rappel des envies de ma chère génitrice. Tout était parfait pour eux, nous allions former une belle famille et personne ne pourrait nous empêcher d'être aussi heureux que nous le voudrions. C'était ainsi, mais le bonheur fait parfois un fugace passage avant de prendre la fuite. Voilà ce qui est arrivé chez nous. À peine trois mois après ma venue sur terre, ma mère a ouvert la porte à deux policiers aux visages fermés, ils venaient lui apprendre la pire nouvelle de son existence. Elle a eu beaucoup de mal à s'en remettre, a repris le chemin de la maison de ses parents tout en essayant de garder le cap, pour moi. Jamais je ne connaîtrais de femme plus forte, je ne le remercierai jamais assez de ce qu'elle a fait pour que j'ai une existence aussi heureuse que possible. Tout ce dont je suis certaine aujourd'hui, c'est que mon père est toujours dans son cœur et que personne n'arrivera à le remplacer un jour ou l'autre. Il était l'unique.

« Maman, j'aimerais te présenter quelqu'un. » Je me souviens encore du moment où j'ai prononcé cette phrase, de comment j'étais habillé et de ce que je ressentais au plus profond de mon être. À seize ans, je lui présentais mon premier petit ami, celui qui me faisait rêver depuis pratiquement cinq mois maintenant et avec qui je voyais le reste de mon existence. Cela avait été une décision difficile de faire le choix des présentations, mais au fond, je savais que ma mère respecterait mon choix. Avec Wyatt, ça avait été très vite, il faut dire que j'avais vite craqué pour ce garçon qui avait une allure de bad boy et dont le sourire m'avait vite fait voir trente-six chandelles. Il avait deux ans de plus que moi, ce qui n'était pas obligatoirement bien vu par certaines personnes, mais cela m'importait peu parce que je me sentais vraiment bien quand j'étais auprès de lui. Ma mère s'était approché, essuyant ses mains sur son torchon et je me souviens de son regard qui avait glissé sur lui, comme si elle le passait aux rayons X. « Je suis heureux de pouvoir vous rencontrez, Mme Landon. » Bon point, il avait retenu que ma mère ne portait pas le même nom que le mien, je pense qu'elle aurait eu un coup au cœur s'il lui avait donné celui de mon père. Elle fut surprise, j'en suis certaine, mais elle serra la main qu'il lui tendait avant qu'un petit sourire ne prenne possession de son visage. « Moi aussi, jeune homme. Je suis heureuse de pouvoir enfin découvrir le visage de celui qui me vole ma petite fille. » Elle lui lança un regard lourd de sens, qui m'avait fait vraiment peur, avant de rire légèrement et de nous dire de la suivre à la cuisine afin de manger un en-cas avant que nous ne partions pour notre rendez-vous. Un nombre incalculable de questions firent poser, le métier de ses parents, s'il avait des frères et sœurs, ce qu'il voulait faire plus tard comme métier et tout le reste. Il a répondu à chacune de ses questions, me rendant encore plus amoureuse de lui. En sortant de la maison, quand il avait attrapé ma main je me suis dit que j'avais beaucoup de chance, moi aussi j'avais trouvé mon unique. Et je ne m'étais pas trompé, à peine deux ans plus tard nous passions devant Monsieur le maire afin de prononcer nos vœux, afin d'être enfin un mari et une femme. Je n'aurais jamais pensé me marier aussi jeune, en fait je pensais ne jamais avoir à passer par cette institution, mais pour nous deux cela semblait être quelque chose de vitale. Nous étions un couple et nous voulions que tout le monde la sache. Ma mère a eu du mal à accepter notre décision, mais elle nous a tout de même épaulés, tout comme les parents de Wyatt. Nous étions jeunes et ils se disaient que cela nous permettrait de mûrir si jamais nous nous séparions. Mais nous avons tenu, il y a eu des coups durs bien entendu et je ne dirais jamais le contraire, mais je pense que je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie que dans les bras de mon mari. C'était nous contre le monde entier.

Toutefois tout à basculer il y a quelques mois, quand j'ai lâché une phrase qui je croyais n'aurait pas autant d'incidence sur notre couple. « Je veux un bébé. » Wyatt n'a pas réagi de la meilleure des manières, je m'attendais qu'après pratiquement huit ans de mariage et avec notre situation, il était temps que nous nous y mettions. Mais je mettais tromper. Avec mon boulot d'infirmière et le sien, nous gagnions assez bien notre vie pour pouvoir passer cette étape dans notre histoire, mais il n'avait pas l'air d'accord. « Nous avons encore le temps avant de penser à faire un bébé, je n'ai pas envie d'avoir quelqu'un entre nous Margo, je veux encore t'avoir tout à moi pendant quelques années. » Je n'ai pas réellement compris, il pensait que si nous avions un enfant je m'éloignerais de lui ? Sur le coup je n'ai pas réellement cherché à comprendre et j'ai laissé couler, jusqu'à ce que j'apprenne que j'étais enceinte il y a de cela trois mois maintenant et que je le lui annonce. Jamais je ne l'avais vu dans cet état, la peur à tenailler pour la première fois mon corps en sa présence et j'ai décidé de prendre du temps. Comme il n'avait pas l'air de vouloir de notre enfant, j'ai fait mes bagages. « Il faut que tu fasses un choix, mais pour le moment vaux mieux que nous prenions du recul. » J'ai donc quitté la maison pour rejoindre celle de ma mère qui m'a bien entendu accueilli à bras ouverts, c'était la seule à qui j'avais osé parler de ma grossesse. Contrairement à ce que l'on peut penser, je n'ai pas fait un enfant derrière le dos de mon époux et est même pas raté la prise de ma pilule une seule fois. D'après le médecin, cela peut arriver, rarement mais je n'étais pas un cas isolé non plus. Bien entendu cette grossesse me réjouit plus que tout, mais le fait d'être loin de mon mari et de vivre ces moments sans lui est quelque chose de très dur à vivre. La nuit je me réveille toujours afin de voir s'il est près de moi et mon cœur se serre douloureusement en voyant que ce n'est pas le cas. J'ai décidé de le laisser faire le premier pas, c'est lui qui a décidé seul que nous ne devrions pas avoir d'enfant, qui ne veut pas consolider notre couple encore un peu plus. Alors j'attends patiemment, tout en sachant pertinemment que je risque de le perdre.