ALICE ₰ Where you are is where I want to be.

t-greyjoy on tumblr.

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Alice Livia Harper
✚ And then I felt sad because I realized that once people are broken in certain ways, they can’t ever be fixed, and this is something nobody ever tells you when you are young and it never fails to surprise you as you grow older as you see the people in your life break one by one. You wonder when your turn is going to be, or if it’s already happened. ✚

PRÉNOM(S) ɕ Alice Livia, mais n'essayez pas de l'appeler Livia. Seul son père en avait le droit.
NOM ɕ Monroe Harper. A son mariage, elle a abandonné son nom de jeune fille et n'a aucune intention de le récupérer.
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ 32 ans, 23 aout. Tulsa.
NATIONALITÉ ɕ Américaine
GROUPE ɕ FOLKS
STATUT ɕ Mariée. Ne lui parlez pas de divorce.

« IF HAPPY EVER AFTER DID EXIST, I WOULD STILL BE HOLDING YOU LIKE THIS. »

« Papaaaa, je suis prête. » Une petite fille courut dans l’escalier, ses cheveux blonds tressés, un sourire édenté sur le visage, un casque bien trop grand pour elle sur la tête. Aujourd’hui était sa première leçon d’équitation et elle n’avait qu’une hâte : celle d’être sur son poney. Elle aurait dû se douter, pourtant, qu’elle allait être déçue. Elle n’avait que 7 ans, mais ses illusions commençaient déjà à s’effacer pour laisser place à une petite fille plus réaliste qu’optimiste. « Prête championne ? » Acquiesçant vigoureusement, la petite fille attrapa son pardessus et enfila ses bottes de pluie. « Vous allez où comme ça ? » Alice sursauta à la voix de la reine mère, aka Mme Monroe, aka la mère d’Alice, cette personne qu’elle appellera plus tard momzilla. « On va faire du cheval avec papa. Ca va être trop cool. Papa a dit qu’on pourrait manger une glace après. » Excitée, la petite fille était prête à sautiller partout, si ça ne lui avait pas été interdit. « Tu es vraiment sûre que tu veux une glace bébé ? Il y a bientôt le spectacle de l’école. » mentionna la jeune maman d’une voix mielleuse, qui cachait tellement bien ses reproches. « Et puis, je pensais que tu préférais jouer du piano. Faire du cheval ne te sera pas utile pour le spectacle. » Jeu, set et match. Alice enleva son manteau, ses bottes et sa bombe avant de s’assoir au piano, son sourire ayant disparu de son visage. Sa mère avait toujours eu le don de transformer les petits plaisirs de la vie en des événements agaçants, oppressants et ennuyants. Et pourtant ce n’était que le début. Elle avait interdit les leçons d’équitation à sa fille pour qu’elle privilégie les cours de piano. Elle l’avait poussé à gagner tous les concours scolaires, y compris, celui de reine de la promo. Elle avait vécu ses rêves à travers sa fille. Et Alice l’avait laissé, cherchant la reconnaissance de sa mère dans chacune de ses actions. Sauf peut être dans son mariage.

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Des papiers de divorce étaient posés sur son bureau, bien en évidence. Les divorces étaient chose fréquentes à Tulsa, Alice étant l'avocate rêvée pour ce genre de situations. Les choses étaient, pourtant, différentes aujourd'hui. Son nom n'était pas inscrit comme avocate, mais belle et bien comme partie civile. Alice Monroe Harper allait redevenir Alice Monroe. Elle connaissait ses papiers par coeur. Elle n’avait jamais voulu être avocate. C’était le rêve de sa mère, la carrière qu’elle aurait fait si elle était née 30 ans plus tard et qu’elle n’avait pas mis au monde sa fille à l’âge de 20 ans. Alice n’avait jamais eu d’autre choix. Depuis toute petite, son chemin était tracé. Elle serait avocate. Elle n’avait jamais cherché à devenir autre chose, n’avait jamais espéré être quelqu’un d’autre. On avait décidé pour elle, pensant que son métier ferait d’elle une femme épanouie. C’est vrai qu’elle avait un joli bureau, une belle carrière devant elle, mais elle n’avait rien de la femme épanouie. La plaque dorée qui ornait son bureau avait cessé de la rendre fière. Elle était coincée dans une petite ville, à enchainer les différents entre voisins, coincée dans une vie dont elle n’avait pas voulu, coincée dans un mariage dont le mari ne voulait plus d’elle. Si cette ironie n’était pas aussi drôle, elle en rirait peut être. Mais il y avait de fortes chances que des sanglots se mêlent à ses rires. Or elle n’avait aucune raison de pleurer n’est ce pas ? On pleure sur les choses qui sont terminés, pas sur celles qui sont vouées à s’améliorer. Son mariage n’était pas terminé. Largo se sentait juste perdu. Il finirait par se rendre compte qu’Alice est la femme de sa vie. Et quand il s’en rendra compte, elle serait toujours là à l’attendre sagement. Appelez la naïve, idiote ou, comme sa mère la surnomme, sotte, mais Alice se considère plutôt comme une femme amoureuse. Folle amoureuse. Folle étant le mot clé.

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Assise sur un tabouret d’un bar miteux, Alice fixait son verre. Elle n’avait rien à faire là. Ce n’était pas son genre de trainer dans un bar. Encore moins dans un de ses bars, qui sentaient un mélange de vieux whisky et de sueur. Elle s’était sentie seule ce soir, plus que d’habitude. Ces trois dernières années, la solitude avait été un compagnon fidèle, ne quittant jamais ses côtés, mais ce soir elle avait été plus difficile à supporter que les autres soirs. Ca avait peut être un rapport avec la visite de sa mère cet après-midi, avec la voix automatique du répondeur de Largo ou avec la vie en générale. « Je vous offre un verre ? » Alice leva un regard dédaigneux vers le jeune homme, un sourire mesquin se dessinant sur son visage. Elle leva sa main, mettant bien en avant son annulaire. « Je suis mariée et pas intéressée. » Un sourire malsain se dessina sur le visage de l’homme face à elle. « C’est pas ce que disent les rumeurs en ville. » Malgré elle, Alice se redressa sur sa chaise. Bien sur que toute la ville était déjà au courant. « Les rumeurs ne sont pas toujours vrai. C’est le principe d’une rumeur. » répliqua-t-elle d’un ton sec. L’homme posa sa main sur la cuisse de la jeune femme, qui lui asséna un regard noir. « Si j’étais votre mari, je serais jamais allé voir ailleurs. » Jetant des billets sur la table, Alice se releva. Elle n’avait rien à faire là. Elle devrait être bien au chaud dans son lit, dans les bras de son mari. Pas dans un bar miteux à se faire draguer par un homme qui n’en valait pas la peine. Une main se glissa sur sa taille. « Elle est beaucoup moins jolie que vous. » Un rire incroyablement faux s’échappa des lèvres de la jolie blonde. Elle était forcément mieux si Largo avait pensé qu’elle méritait qu’il tire un trait sur son mariage. Ne voulant pas montrer le trouble qui naissait doucement en elle, Alice repoussa la main du jeune homme et remis sa jupe en place. « Mon mari et moi sommes très heureux en mariage. Vous devez vous tromper de personne. » Elle lui adressa un sourire, dont elle seule avec le secret avant de tourner les talons. Qu’est ce qu’elle pouvait être naïve. Elle n’était pas heureuse, ne l’avait pas été depuis bien longtemps. Mais un jour, elle avait connu ce sentiment. Sa vie bien morne c’était coloré au contact de Largo. Son cœur se mettait toujours à cogner fort dans sa poitrine quand elle entendait le son de sa voix. Au plus profond de ses entrailles, elle sentait encore les effluves du désir et de la passion qui la pousse vers lui comme une droguée vers la dose finale. « Largo, c’est moi, Alice, il y a encore un problème avec la lumière de la salle de bain. Probablement un faux courant. Enfin, je sais pas. Est-ce que tu pourrais passer pour vérifier ? »

Tics, tocs, manies, phobies, souvenirs, qualités et défauts... Dévoilez nous ce qui caractérise votre personnage, ce qui fait de lui un être unique, spécial.

✚ Alice est accro au thé. Elle prend soin d'elle même et pour cette raison a banni de sa vie tout ce qui lui était nocif, c'est à dire le café et la cigarette. Du coup, pour compenser, elle peut boire plus d'une dizaine de thé vert par jour. Ne vous inquiétez pas si elle va trop souvent au petit coin. Elle n'est pas incontinente. C'est juste un trop plein de liquides ✚ Quand elle a décidé de faire des études de droit, elle n'en avait pas les moyens. Plutôt que de s'endetter pour le reste de sa vie et probablement pour la vie de ses enfants, elle a décidé d'utiliser son physique à bon escient et a posé pour quelques magazines. Elle n'aime pas en parler, mais, malgré tout, n'en a aucunement honte. ✚ Elle était très proche de son père. Son décès, 3 ans auparavant, l'a touché plus que ce qu'elle voudrait admettre ✚ Alice a été élevée dans une famille catholique, pratiquante. Chaque dimanche, elle était tenue d'enfiler sa plus belle tenue pour assister à la messe. Dès sa majorité, elle a fait sa crise d'adolescence et n'a jamais remis un pied à l'église. Malgré tout, elle n'a jamais remis en question ce en quoi elle croyait. Quand son époux était au combat, c'est sa foi qui lui donnait le courage de se battre. Cependant, depuis quelques temps, elle a tendance à se détourner de sa religion. ✚ Alice est une fan inconditionnelle de musique. Sa collection impressionnante de vinyles ferait baver n'importe quel musicien. Les Doors côtoient fièrement les Who. Les vinyles de Nina Simone sont sagement rangés à côté de ceux d'Etta James. Starway to Heaven tourne en boucle dans son lecteur de disques. ✚ Elle sait qu'elle plait et que son physique attire le regard des hommes, mais elle s'en moque. Le seul regard qui compte à ses yeux, c'est celui de son mari, qui ne la regarde plus. Douce ironie.

« someone like you »

PSEUDO/PRÉNOM ɕ Clumsy, mais vous pouvez m'appeler Amy
AVATAR ɕ Charlize Theron
COMMENTAIRE ɕ C'est beau. Le scénario est parfait