∞ winter is coming and he will be long. (milo)

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Milo Iain Buckley
✚ Un matin, l'autre reste et l'un part, sans que l'on sache vraiment pourquoi. ✚

PRÉNOM(S) ɕ Milo, Iain. Un prénom espagnol en référence au pays de sa mère et celui où elle est né. Et un prénom tout à fait américain (ou anglophone, disons) qui fait référence au pays où il a passé le plus clair de son temps et à son père, évidemment qui est américain de pur souche.
NOM ɕ Buckley
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ Trente ans, le vingt décembre à Séville.
NATIONALITÉ ɕ Américano-Espagnole.
GROUPE ɕ Greasers
STATUT ɕ Célibataire, amoureux de la solitude, des bouteilles de rhum et des cigares, du désordre et du linge sale qui règnent dans son appartement.

Rien ne présageait que Milo Buckley, Américano-Espagnol puisse entrer à la faculté de médecine de Denver, réputée pour sa sélectivité et sa sévérité quand à la discipline des étudiants. Un joint au bec dans un coin sombre du campus, l'espagnol se laisse bercé par toute cette biologie qui le passionne. Du moins, qui le passionne lorsqu'il n'est plus tout à fait lui-même et que le joint fait effet. Certains fument cette daube pour oublier, lui, elle lui permet de rester concentré et passionné. Et il ne comprend d'ailleurs pas pourquoi les gouvernements se battent pour l'interdire. Son cerveau imprime chaque mot important qu'il retiendra certainement que pour le jour des partiels et oubliera par la suite mais peu importe. Milo l'espagnol n'est pas du genre à renoncer à ses rêves de carrière, loin de là. « Pour quelqu'un qui aspire à être médecin, tu ne donnes pas l'exemple. » Il n'y a qu'elle pour le tirer de ses bouquins de médecine. Seule sa voix est capable de le distraire ou même, de l'intéresser. Elle est la seule. En entrant ici, Milo s'était juré de n'approcher personne, de ne côtoyer personne, ne pouvant supporter la simple odeur de ces gosses de riches qu'il méprise. Elle est sortie du lot et l'a frappé en plein cœur. De son visage de poupée il n'a su se détaché. Et aujourd'hui, Wendy est bien la seule à réussir à dompter la bête qui sommeille en lui. « Tu rêves de tirer là dessus, avoue. » Bien sûr que non, elle n'en rêve pas. Wendy est de celles qui sont bien trop propres, naïves et pures pour oser s'approcher d'un joint. Elle est tout ce qu'il déteste chez une femme et pourtant, son cœur lui crie le contraire. Et lorsqu'elle est près de lui, un calme plat s'installe, autant autour, qu'en lui. Elle a un effet apaisant. La drogue qu'il tire depuis tout à l'heure n'y fait rien. Cette fille lui fait un effet fou. Bien plus qu'il ne le voudrait. Et il voudrait crier. Non, Wendy, reste pas là, pas vers moi. Je ne veux pas de toi, je ne veux pas de ça. Je suis fait pour être seul. Je brise tout ce qui a le courage de s'approcher de moi. J'ai brisé mes parents. J'ai brisé mon ex-copine. Je l'ai fait pleurer. Retrouvée dans le lit d'un autre, je l'ai torturé psychologiquement jusqu'à ce qu'elle pleurt. Qu'elle hurle combien elle était désolée. Et je n'en étais même pas satisfait. Je vais te briser Wendy. La première occasion qui s'offrira à moi, je la prendrai et te casserai en mille morceaux. Et je ne veux pas de ça. Pas pour toi.

Au final, c'est elle qui m'a brisé. Elle s'est cassée, elle est partie. Sans dire un mot. Sans même en écrire un. Je suis détruis. Je sais maintenant ce que ça fait d'être cassé en mille morceaux par celle qu'on aime. Je l'aimais putain. Plus que tout je l'aimais. J'aurais tout donné pour elle. J'aurais fais tous les efforts du monde pour ne pas lui faire de mal. Elle était la seule, la seule à avoir frôlé mon cœur. Son parfum manque à mes narines et son corps manque à ma chambre. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. J'ai plus d'espoir. Elle était le seul. Et il s'est évaporé.

Son cœur bat la chamade mais son visage ne le trahit pas. Il reste neutre. Stoïque. Aucune mimique, aucun regard ne doivent le trahir. Le bluff est un art qu'il a apprit dès l'adolescence. Pour sortir en douce retrouver la jolie Bianca, fille de bonne famille et donc pas faite pour traîner et aimer un homme comme Milo, fils d'ouvriers dont le salaire mensuel ne suffit plus, par exemple. Ou cacher les joints qu'il ramène d'un recoin sombre de Denver, achetés à des roublards un peu louches et auxquels il ne vaut mieux pas faire confiance. Amis lorsqu'il est possible de payer, ennemis lorsqu'un centime manque. La dernière manche commence. Il s'agit de la plus stressante. Celle qui entrave la gorge et noue complètement les intestins. S'il n'avait pas été habitué, Milo se serait certainement trahit à cause d'un petit raclement de gorge, un haussement de sourcils ou encore, un pincement de lèvres. Les cartes qu'il a en mains ne sont pas rocambolesques. Le jeu s'accélère et comme à chaque fois, le jeune espagnol à l'impression de voir défiler sa vie. Son enfance propre mais certainement pas de quoi se vanter. Une mère Espagnole qui ne parle presque pas l'anglais et un père américain, ouvrier et accroc à la bouteille mais pas violent, incapable de subvenir aux besoin de sa maigre famille. Enfant unique mais pas choyé, aimé à sa juste valeur. Calme mais souvent distrait, un peu dans son monde et absolument pas tactile. Très indépendant et désireux de grandir vite pour quitter ce trou dans lequel il vit déjà depuis trop longtemps. Bon élève mais à l'ouest et en proie à des démons. Insolant et rebelle, fumeur de joints et sniffeur de coke. Violent parfois. Il mise tout. Un peu dingue aussi. Et sans aucune peur du danger. Bien au contraire. L'espagnol aime le danger. Jouer avec le peu d’économies qu'il lui reste ou même avec de l'argent qu'il s'invente. Un peu mythomane sur les bords également. Rien qui ne laissait prédire qu'il réussirait à rentrer en fac de médecine. Bien trop pauvre et pas assez hautin. Pas assez bourgeois pour toute cette vermine qu'il méprise. Et pourtant Un hurlement reste coincé dans son estomac. A la place, Milo affiche un rictus. Il nargue cette bande de pauvres types qui ont osé le défier. Et il leur rafle par la même occasion tous les sous que papa et maman ont mis sur leurs comptes en banque. Il amasse billets et montres qui ont été jouées et qui lui appartiennent désormais. L'espagnol devient riche. Le gosse pauvre, risée de toute cette bande qui puent le dollars. Il vient de les égaler. Voire même, de les dépasser. Et pourtant, aucun signe d'une quelconque faille sur son visage. Sauf ce petit rictus désigné à tous les narguer. Qu'ils aillent en enfer. Son paradis à lui commence maintenant.

L'appât du gain aura été trop fort. Milo, désormais riche, a changé. Il est devenu comme eux. Comme tout ceux qu'il a pu haïr violemment jusqu'à maintenant. Aujourd'hui, ce sont les pauvres, qu'il détestes. Ceux, comme lui avant, qui se baladaient dans des fringues sans marques, qui se plongent dans des livres usés, incapables de s'en acheter des neufs et qui préfères manger un sandwich plutôt qu'à la cafétéria de la fac, trop chère à leur goût. Sa maison luxueuse quinze fois trop grandes pour lui ne lui suffit même plus. Milo est devenu un de ces hommes hautains et sarcastiques qui prennent le reste du monde pour de la merde. Côtoyer les plus grands, constater la jalousie de certains et certaines, c'est jouissif. Tellement, que l'Espagnol ne se contrôle plus. L'argent le contrôle. Et l'argent l'emmène dans ces salles sombres en sous-sol, généralement dans des caves aménagées où jouent les gens tels que lui. Ce à quoi il ne s'attendait pas, en revanche, ce fut ça. Trop de bluff, des cartes pitoyables. Aujourd'hui, la chance n'est pas avec lui. Et l'argent l'a rendu faible. Si faible, qu'une goutte de sueur perle sur son front. Et ces hommes là, on l’œil vif comme un aigle. Et la ruse d'un renard. Ils le poussent, l'encouragent à continuer à tout miser. Sa nouvelle montre au prix d'un petit appartement. Son costume D&G, sa villa à Miami. Tout est mit en jeu et il perd tout, petit à petit. La roue tourne, certes mais avec des filous de ce genre, la roue ne tourne qu'en leur faveur. Allez savoir s'il ne trichent pas en se passant des cartes sous la table. Mais Milo ne peut rien dire. Il sent tous les regards des gardes du corps virés sur lui. Sur sa frêle carcasse qui se brise petit à petit. La valeur de la vie lui revient en pleine face en même temps que cette droite qui s'abat sur sa joue, puis dans son ventre. Allongé par terre, il ne ressent plus les coups qu'on lui donne juste parce qu'il a tout perdu et ne peut rien payer. Juste le coût de la vie qui lui fait un mal de chien. Et l'image de Wendy, ce fantôme du passé qui le nargue. Bien fait, Milo, bien fait.

Milo n'est pas heureux dans sa vie. Il a d'ailleurs pensé plusieurs fois à mettre fin à ses jours. Mais il est lâche et n'a jamais réussis. Les occasions ne manquaient pas pourtant. ✚ Après avoir tout perdus aux jeux, l'espagnol s'est retrouvé à la rue. Et il y est resté plusieurs mois. Petit nouveau dans le monde des SDF, il a souvent fait des faux pas et pour ça, s'est fait tabasser. Prendre la place réservée à un autre, c'est proscrit. Et ça, il l'a comprit bien vite. Pour les petits nouveaux, un carton sous un porche suffit. Les ponts, les bancs, sont réservés aux plus anciens. ✚ Il se hait, hait la vit qu'il a pu avoir lorsqu'il était riche. L'argent l'avait complètement changé et il regrette même si un partie de lui est toujours avide de fric. ✚ Il parle espagnol et anglais couramment. Ce n'est pas forcément important mais au moins, c'est dit. ✚ Il est toujours autant accro aux jeux d'argent. S'il a atterrit à Tulsa chez son oncle c'est bien pour ça. Pour qu'il se guérisse de cette dépendance. Pour compenser, il fume comme un pompier et n'hésite pas à boire dès dix heures le matin. ✚ Son caractère d'adolescent est toujours très présent. Milo est quelqu'un d’extrêmement intelligent mais il gâche cette intelligence de part son caractère volcanique. L'espagnol est solitaire, renfrogné, pas tactile pour un sous. Il est insolent et même violent parfois. ✚ Depuis que Wendy s'est cassée sans dire un mot, il s'est juré de ne plus aimer. De ne plus se laisser piétiner le cœur comme elle a put le faire. Il lui arrive certes de ressentir un brin de tendresse, mais il ne s'attache pas. Et ne parlons pas de confiance, il ne sait certainement plus ce que c'est. ✚ Il aime les femmes mais ce n'est pas un connard. S'il baise, il faut qu'il y est quelques sentiments, quand même. Il a un bon fond. Sauf si d'un côté comme de l'autre, il y a juste un besoin certain de sexe. Mais il ne se barrera jamais après avoir fait l'amour, sans un mot. Ou bien, il ne se réveillera jamais le matin sans se souvenir du prénom de la créature allongée près de lui. ✚ Ses parents l'ont renié à partir du moment où il est devenu riche. Mais lui se plaît à dire que cette distance vient de lui. Il n'a jamais réellement manqué de rien mais la pauvreté lui a fait défaut et il a toujours détesté ses parents pour ça. Pour ne pas avoir été moins pauvre. ✚ La médecine lui tient toujours à cœur. Et si désormais il ne fait qu'aider son oncle dans son ranch, à couper du bois, entretenir le jardin et élever les bêtes pour les environs, il se plaît à se plonger dans ses vieux livres la fin de journée venue. Peut-être que dans une autre vie, il réussira à exaucer ce rêve.

« someone like you »

PSEUDO/PRÉNOM ɕ Pauline, again.
AVATAR ɕ Ben Barnes pour de bon ce coup-ci.
COMMENTAIRE ɕ J'aime tellement ce forum qu'un DC est obligatoire.

Milo Buckley a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=7V-3Nxj5uro