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 kiss me beneath the milky twilight [r]

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Alice Harper

Alice Harper


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MessageSujet: kiss me beneath the milky twilight [r]   kiss me beneath the milky twilight [r] EmptyMer 20 Juin - 22:30

kiss me beneath the milky twilight [r] Tumblr_m5v05p00J61qdtmwjo6_r1_250 kiss me beneath the milky twilight [r] Tumblr_m5v05p00J61qdtmwjo7_r1_250

Sa main passe sur sa joue. Elle s’arrête au niveau de ses yeux pour admirer les ravages que fait l’âge sur son visage de porcelaine. Elle déteste l’image qu’elle renvoie. La plupart des femmes voudrait être elle, tuerait pour avoir son physique, ses cheveux blonds, ses jambes longues et son sourire. La plupart des hommes serait prêt à beaucoup de choses pour qu’elle soit leur l’espace de quelques heures. Elle ne voit rien de tout ça. Tout ce qu’elle voit, c’est que son époux voit une autre femme, bien plus jeune qu’elle et toutes les crèmes qu’elle voudra bien mettre sur son visage n’y feront rien. Il s’est lassé d’elle, au profit d’une fille plus jeune. Elle a gâché ses plus belles années pour un homme qui la méprise. Le pire c’est le soir, quand elle est seule dans son lit que l’angoisse fait couler son poison perfide dans ses veines. La journée c’est facile de prétendre. Il suffit de sourire et d’ouvrir la bouche. Les mots sortent plus ou moins naturellement. Parfois, il lui arrive de vouloir crier à la tête de tous ces gens, qui semblent heureux. Elle aimerait leur hurler sa douleur et le vide qui ne cesse de s’agrandir en elle, mais elle se retient et sourit. Peut être qu’à force de prétendre, elle pourra croire, elle aussi, qu’elle est heureuse. Elle n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui a cloché. Ses pensées s’emmêlent, s’entrechoquent, la laissant à bout de souffle. Elle a besoin d’air. Elle a besoin de respirer. Elle quitte l’appartement vide. Le froid ambiant a, au moins, le mérite de calmer la chaleur qui l’habite, à défaut de remettre de l’ordre dans ses idées. Elle doit avoir l’air d’une prostituée de bas étage avec ses bottes et son trench enfilé rapidement au dessus de sa nuisette. Elle marche sans but précis, se concentre sur chacun de ses pas pour éviter de penser à autre chose. Elle se moque des regards qui se posent sur elle. Elle ne fait pas attention au groupe d’hommes, déjà bien éméchés. Le risque l’effraie peu. Elle a cette impression idiote que rien ne pourrait l’atteindre, qu’elle a atteint le fond et que ça ne pourra jamais être pire. Elle se retrouve à la sortie de la ville, sur un pont que les amoureux empruntent et elle a envie de vomir face à tant de niaiserie. Elle se déteste d’avoir été aussi naïve. L’amour n’avait rien de beau. L’amour n’était qu’une pute. Elle se dit qu’elle devrait fumer maintenant pour calmer ses angoisses et les battements affolés de son cœur. Elle porte la cigarette à ses lèvres, puis tousse et manque de s’étouffer. Elle n’a jamais su s’y prendre, même du temps du lycée quand elle tentait de se rebeller contre l’emprise étouffante de sa mère. Elle a besoin de reprendre le contrôle de sa vie, qu’elle sent lui échapper. Sa mère s’insinue de nouveau dans chacune de ses décisions. Le manque est de plus en plus fort. Il ne faudrait qu’un petit coup pour qu’elle s’effondre. Elle aimerait fuir. Prendre sa voiture et rouler. Là où personne ne la connait. Elle aimerait être une autre que cette femme respectable qu’elle s’impose d’être. Elle voudrait se sentir libre, une dernière fois. Ses doigts glissent, malgré elle, sur l’écran tactile de son téléphone portable. Du fond de ses entrailles, elle sent les effluves du désir et de la passion qui tremblent en elle à l’unisson, la poussant vers lui comme une droguée vers une dose un peu plus puissante. Elle ne l’a pas vu depuis des mois, n’a pas pensé à lui pendant de longues semaines. Depuis que son mariage s’effrite, elle pense qu’à lui, à la puissance de ses bras, à l’emprunte de ses lèvres sur son corps, à son odeur qu’il laisse entre ses draps, à ses coups de reins, à l’emprise qu’il avait sur elle et qu’elle détestait.

Citation :
« J’ai envie de toi. »

Message limpide. Elle ne prend pas la peine de signer, ne donne pas d’adresse. Elle ne sait même pas s’il comprendra. Elle sait juste qu'elle a besoin de se prouver qu'elle existe encore. Elle a besoin de prendre des risques pour s'assurer qu'elle est belle et bien vivante. Il n'y a pas mieux que cet homme brun pour prendre des risques. Il est et sera toujours le plus grand risque qu'elle peut prendre. Ses pieds l'emmènent dans la ville d'à côté, deux ans auparavant. Le gout du risque l'hypnotise et prend possession de son corps. Le maitre d'hôtel lui donne les clés de leur chambre. Elle enlève sa veste, remet de l'ordre dans ses cheveux emmêlés. Elle doit se prouver à elle-même, qu'elle existe, qu'elle a encore du pouvoir, dans sa vie qui s'effrite.
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Ethan Russell

Ethan Russell


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MessageSujet: Re: kiss me beneath the milky twilight [r]   kiss me beneath the milky twilight [r] EmptyJeu 21 Juin - 19:29

Lorsque la sonnerie stridente de son vieux portable retentit, Ethan n'y jeta qu'un vague regard détaché avant de se replonger dans ses accords. La musique l'apaisait et lui permettait mieux que tout le reste d'exprimer des émotions et de les sublimer. Ecrire, c'était un travail douloureux. Un exutoire nécessaire mais qui le laissait vidé, hagard sur le bas-côté. Ca signifiait arracher son coeur palpitant de sa poitrine pour le coucher sur du papier. Composer, c'était une tâche plus méticuleuse mais dans laquelle il mettait moins de sa personne. Sur les cordes de sa guitare, sa souffrance dansait et devenait presque belle. Mélancolique mais pas lancinante. Alors que sur papier... son spleen n'en devenait qu'un gouffre plus profond aux affres tentaculaires. Persuadé que ce message était forcément sans importance puisque ses proches amis connaissaient son dégoût pour tous ces nouveaux moyens de communication qui ne faisaient qu'enfoncer l'homme dans son individualisme latent, Ethan mit de trop longues minutes avant de délaisser son instrument et la balade à laquelle il s'essayait pour déchiffrer ces quelques lignes d'un numéro qu'il connaissait toujours par coeur, malgré ses essais infructueux pour le déloger de son cerveau... où il était férocement imprimé. Blackout. Pêle-mêle de sensations toutes plus ardentes les unes que les autres. A cet instant, le brun n'aurait su dire si son coeur manqua quelques battements ou bien si, au contraire, il se mit à tambouriner dangereusement contre sa cage thoracique comme s'il essayait de s'en extirper. De la même façon, Ethan se sentait à la fois profondément misérable et euphorique. Ivre de désir et de colère. Déchiré entre l'envie de la rejoindre et de ne penser à rien d'autre et celle de ne faire cas de son message. Alice, ça avait été la passion à l'état brut malgré tout le mal qu'elle lui avait fait. Elle avait été son oxygène, et elle le lui avait repris violemment, brutalement, le laissant agonisant sur le rebord de la route. Il aurait pu en mourir si son âme meurtrie n'était pas aller s'écraser aux pieds d'Arya. Il avait été son bourreau en la quittant abruptement pour une autre, il revenait en agneau attendant sa sentence. Mais ça, c'était avant. Avant qu'Alice n'arrache avec violence la page la plus délicieuse de toute sa vie. Ethan était de nouveau avec Arya maintenant. Ca n'était pas rose, ça n'était pas des nuées de papillons dans le ventre au quotidien mais c'était eux : intense, douloureux, tortueux. Il n'était plus entièrement soumis au bon vouloir d'Alice et de ses courbes enivrantes... du moins c'est ce qu'il aimait croire. Pourtant, ses pas traînants le portèrent jusqu'à elle sans qu'il ne puisse rien n'y faire. Ethan ne sortit de ce long brouillard que pour se rendre compte que sa main venait d'actionner la poignée. L'ultime barrière qui le séparait encore d'elle et permettait à sa raison de ne pas se faire totalement la malle. Lorsqu'il croisa ses yeux bleus teintés de mélancolie, il sut qu'il était perdu. Perdu et surtout ramené violemment en arrière, lorsque sa vie entière ne tournait qu'autour d'Alice. Il l'avait aimée avec une férocité sans pareille, comme si son être ne saurait être totalement abreuvé du sien. Ethan puisait l'inspiration grâce à ses traits délicats et elle rendait sa vie moins morose, son existence moins terne. Parfois, lorsqu'il la contemplait dormir lors de ces moments fugaces qui n'appartenaient qu'à eux, il se plaisait à croire que le monde n'était pas aussi sombre et désaxé qu'il l'imaginait puisqu'elle était , si parfaite. Ethan s'était soumis avec ferveur aux tourmentes de la passion. Il ne mangeait plus. Ne dormait plus. Ne vivait que pour leurs rendez-vous clandestins et souffrait de la moindre séparation. Il avait même connu les affres des drames romantiques dont il raillait souvent cette façon idiote qu'avaient leurs auteurs d'exagérer à tel point les sentiments. Ethan avait su que rien de tout ça n'était caricatural. C'était vrai. Terriblement vrai. Durant toute leur relation en demi-teinte, il n'existait que par elle et pour elle. Elle était l'héroïne détournée de ses chansons et de ses textes, il ne respirait qu'à moitié quand elle n'était pas près de lui et Ethan peinait à se séparer de leurs étreintes fiévreuses. Il savait que cette passion dévorante était nocive et destructrice mais restait persuadé qu'elle pouvait se transformer en amour pur, sincère et tendre si jamais ils s'offraient une chance. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Alice reprit tout ce qu'elle avait daigné lui offrir de la pire façon qui soit et ne lui offrit rien d'autre que son silence et la vue du couple vomitif qu'elle formait avec cet homme qu'elle osait appeler son mari. Ses yeux sombres chargés d'émotions contraires rivés sur la silhouette envoûtante d'Alice, Ethan ne savait pas quoi faire. Ni ce qu'il était venu chercher ici. Son coeur n'était qu'un vaste noeud de désir, de relents d'amour et de rancoeur dont il ne parvenait pas à se défaire. Il ressentait des décharges électriques minimes mais grisantes dans le moindre de ses muscles. Ses yeux se posèrent dans les siens et il la regarda avec cette ancienne intensité, celle qui voulait dire qu'il n'était qu'à elle, et qu'elle n'appartenait qu'à lui. Malgré qu'ils n'étaient rien l'un pour l'autre dorénavant, Ethan ne pouvait s'en empêcher. Figé, comme paralysé, il finit par retrouver la liberté de ses muscles et esquissa un pas en avant. Un pas vers elle, tout en prenant garde de conserver une distance suffisante pour contenir toute la tension de la pièce. « Je ne suis pas venu pour ça. » finit-il par avouer d'une voix encore plus rauque qu'à l'accoutumée, à cause de sa gorge nouée. Ethan n'était pas lui-même convaincu par cet aveu et s'occupa un instant en passant négligemment la main dans ses boucles brunes hirsutes. Il lui fallait combler ce silence qui ne lui donnait qu'une envie : s'oublier entre ses bras accueillants. Plus misérable que jamais, il sentit son coeur se serrer en observant les traits tirés de son ancien amour. Elle avait l'air las. Semblait épuisée et à mille lieux de la femme qu'il a connue. Après un soupir contenu, Ethan reprit, sans chercher à dissimuler quoi que ce soit de sa voix vibrante. « Je suis plus ton jouet Alice. C'est à ton mari que tu devrais envoyer ce genre de choses. C'est celui que t'as choisi, non ? » rétorqua Ethan, plus acide qu'il ne l'aurait voulu. Cependant, il s'en moque et n'essaye même pas de tempérer la rage de sa voix, mue par le désespoir. Au fond, une éternelle question le hante toujours, aussi facile que ça : pourquoi ? Pourquoi pas lui ? Qu'avait-il de plus, cet autre homme qu'il ne pouvait pas lui apporter ?
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Alice Harper

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MessageSujet: Re: kiss me beneath the milky twilight [r]   kiss me beneath the milky twilight [r] EmptyLun 25 Juin - 20:54

Elle n’avait pas pensé. Ca avait été instinctif. Ses doigts avaient composé le numéro, qu’elle pensait avoir effacé de son esprit à jamais. Elle ne s’expliquait pas son retour dans sa vie. Elle avait tout fait pour le faire disparaitre, s’était évertuée à ne plus penser à lui. Ces derniers temps, chacune de leur escapades lui revenaient en pleine face au moment les plus inattendus. Dans ses bras, elle avait eu l’impression fugace d’être une autre femme, celle qu’elle avait toujours voulu être sans jamais trouver le courage de la devenir. Ils étaient deux étrangers l’un pour l’autre. Elle ne le connaissait pas. Il ne la connaissait pas. Leur histoire, si on pouvait l’appeler comme ça, n’avait rien de sain. C’était passionnel, malsain. La plupart du temps, ça n’avait rien de tendre. Leur histoire ressemblait plus à la collision de deux corps, de deux âmes, qui cherchaient plus que ce que la vie avait à leur offrir. En Ethan, elle avait trouvé le moyen de fuir sa vie, de fuir tout ce qu’elle avait toujours détesté en elle. Elle s’était sentie apaisée, resplendissante, souriante grâce à ce nouveau regard, grâce à ce nouveau lien qu’est l’illégitimité. Elle n’avait jamais cherché à comprendre l’irrationalité du lien qui pouvait exister entre elle et lui. Elle savait pourtant que cette décision était irrationnelle. Encore aujourd’hui, elle sait parfaitement qu’il n’y a rien de rationnel dans sa décision de le revoir. Elle n’avait aucune envie de redevenir cette femme qui pense à un autre homme que son mari, à cette femme qui se prend à rêver de rencontres fortuites au déjeuner de famille. Son souffle se coupe. Ses yeux prennent une teinte plus foncée sous le désir qu’elle sent monter en elle à la seule vue du jeune homme. Un sourire satisfait étire sur ses traits. Il est venu. Il peut dire ce qu’il veut. Il est là, face à elle. Plus torturé que jamais. « Alors, pourquoi es tu là ? » demande-t-elle, la voix légèrement rauque. Elle ne le quitte pas du regard, détaille chacun de ses gestes, comme elle a pu le faire des centaines de fois avant. Officiellement, il n’était rien pour elle. Personne ne connaissait son existence. Il était son jardin secret et elle l’avait gardé pour elle, comme le plus précieux des secrets. Officieusement, les choses étaient différentes. Il avait été sienne. De nombreuses fois, elle avait voulu être sienne également. Elle avait été prête à tout abandonner pour monter dans sa vieille voiture cabossée et le suivre jusqu’au bout du monde. A chaque fois, elle s’était persuadée qu’elle avait juste besoin de quitter cette ville quelques temps, que ça n’avait rien à faire avec lui, qu’il n’était qu’un passe temps et qu’elle finirait par se lasser. Joli mensonge. C’était plus facile que d’avouer qu’il avait compté, qu’elle avait été cette femme détestable qui trompe son mari pour les beaux yeux d’un autre. Il avait raison. Elle avait choisi Largo. Sans hésiter. La vérité c’est qu’elle choisirait probablement Largo une nouvelle fois, malgré tout le mal qu’il pouvait lui faire. Elle l’avait toujours choisi au point d’oublier ses rêves, ses valeurs, au point d’oublier qui elle était réellement. Il ne l’avait jamais choisi. Douce ironie. Il avait privilégié l’armée, son pays, une autre femme. A chaque fois qu’il avait eu à choisir, il avait choisi l’autre. A chaque fois qu’elle avait eu à choisir, elle l’avait choisi lui. Elle aurait aimé pouvoir lui dire qu’elle n’avait pas eu d’autre choix, que dans une famille comme la sienne, on choisissait toujours l’époux, jamais l’amant. L’éducation d’Alice l’empêchait de prendre des risques. La jolie blonde était le parfait exemple du mal que pouvait causer une mère sur sa fille. Cherchant toujours son approbation, elle s’oublie petit à petit dans une vie qui l’étouffe. Chaque jour est une bataille incessante entre ce qui est acceptable de faire et ce que la bienséance vous empêche de faire, une lutte perpétuelle entre ce qu’on attend d’elle et ce qu’elle veut réellement. Ethan est un dommage collatéral de l’éducation de la jeune Harper. Elle se mordille la lèvre, retient les mots qui menacent de s’échapper. Elle a envie de libérer sa conscience, de lui prouver qu’il se trompe, qu’elle la choisit à sa manière en le préservant de sa vie chaotique. Elle a envie de lui crier au visage qu’elle le déteste pour lui avoir fait croire qu’elle pouvait être extraordinaire. Elle voulait l’embrasser, lui arracher sa chemise et qu’il lui fasse l’amour comme avant. Elle voulait de la passion, de la violence, n’importe quoi pour lui prouver que son cœur bat encore, qu’elle existe toujours et qu’elle est plus que cette femme brisée. Elle veut redevenir femme. Elle veut qu’il la possède. Elle désire se réveiller dans ses bras. Elle veut le gifler, abuser de lui, disposer de lui. Elle veut son amour, sa tendresse, sa douceur. Elle veut tout et n’importe quoi. N’importe quoi. Elle veut exister. Ses pensées contradictoires s’entrechoquent dans son esprit. Dans une autre vie, peut être qu’elle lui dirait le trouble qu’il fait naitre en elle. Elle se relève, le contourne et attrape son paquet de cigarette. Une cigarette entre les lèvres, elle s’approche de lui, glisse sa main sur sa chemise, joue avec un bouton de sa vieille chemise. « Il m’a quitté. » La réalité la frappe de plein fouet. Elle n’avait jamais dit ces mots à voix haute. Elle avait pensé que ça l’achèverait. Elle était toujours vivante. A peine. Mais son cœur battait toujours. Elle relève le regard vers lui. « C’est toi que j’aurais dû choisir. » murmure-t-elle, alors que ses doigts ouvrent un à un chacun des boutons de sa chemise. Elle n’a pas envie de parler. Elle refuse de voir la pitié dans son regard. Son égo ne le supporterait pas. Le seul son qu’elle veut entendre, c’est son souffle rauque dans son cou, son nom murmuré s’échappant de ses lèvres. « J’ai vraiment très envie de toi. »

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