Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Jill Julliard
YOU LIKE YOUR GIRLS INSANE.
Jill Julliard


♘ MESSAGES : 197
♘ PSEUDONYME : gloomyroad
♘ CRÉDITS : honeysuckle
♘ MULTICOMPTES : etta visconti & largo harper
♘ DATE D'INSCRIPTION : 26/05/2012

EYE OF THE TIGER.
Répertoire:

And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.] Empty
MessageSujet: And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.]   And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.] EmptyDim 1 Juil - 10:47

« Repos total jusqu’à l’accouchement Jill. » La sentence était tombée comme un couperet. La blonde se souvenait avoir négocié de longues minutes avec sa gynécologue pour obtenir une dérogation. Elle était même prête à lui verser des pots de vin si ça signifiait qu’elle pouvait continuer son travail. Mais son médecin n’avait rien voulu savoir et avait été clair sur un point : elle ne devait quitter son lit que si c’était parfaitement nécessaire et elle n’avait certainement pas le droit de pratiquer la danse avant l’arrivée du bébé. Le coup était dur à encaisser pour l’anglaise. La danse avait toujours été toute sa vie, elle avait besoin de bouger pour vivre. Rester au lit pour deux mois… impossible !

Seule, allongée sur un transat sous la véranda, la jeune femme sirotait un thé glacé et feuilletait distraitement un magazine qu’elle avait déjà lu dix fois. Trois semaines qu’elle était assignée à résidence. Trois semaines qu’elle rongeait son frein. En plus de ne pouvoir trouver d’occupation satisfaisante, la future mère commençait à nourrir une profonde culpabilité pour l’état dans lequel elle s’était mise. Après tout, si elle était clouée au lit jusqu’à l’accouchement c’est qu’elle en avait fait qu’à sa tête. Elle avait risqué la vie de son enfant pour son petit confort personnel, pour ne pas abandonner ce qui lui était le plus cher. Il avait fallu qu’elle manque de peu de perdre son enfant pour comprendre que désormais, ce qui lui était le plus cher n’était plus la danse… Le constat venait la frapper chaque jour quand elle sentait son bébé bouger : elle avait failli le tuer. Quelle mère faisait-elle ? Son souffle se fit plus court alors qu’elle se voyait dans quelques semaines, un bébé dans les bras, seule et démunie face à une situation qui viendrait sûrement la dépasser plus vite que prévu. Une larme s’échappa pour venir rouler le long de sa joue, bientôt suivie par des torrents au goût salé. Son corps secoué de sanglots elle se roula en boule sur son transat, assailli par les doutes et les angoisses d’une future mère célibataire et complètement paumée. Elle se demandait comment elle pourrait réussir seule. Comment elle réussirait à élever un enfant alors qu’elle-même avait reçu une éducation des plus douteuses. Et si elle devenait comme sa mère ? Et si elle en demandait trop à son enfant. Et si son enfant la détestait ? Prostrée elle entendit à peine frapper à la porte. Elle se releva difficilement, essuyant rapidement ses larmes et son maquillage qui avait inévitablement tracé des sillons noirs sur ses joues. Elle s’éclaircit la gorge en reprenant position assise. « Entrez ! » Cria-t-elle d’une voix forte. Wendy passait tous les jours lui rendre visite, Jill était donc certaine que ce serait la blondinette qui allait pointer le bout de son nez sous la véranda, les bras encore chargés de cadeaux pour le bébé. L’idée que ce ne soit pas Wendy mais un parfait inconnu venu lui trancher la gorge ne lui effleura même pas l’esprit. Encore une belle preuve du caractère réfléchi et responsable indispensables à une bonne mère. Elle attrapa vite son magazine et chaussa ses larges lunettes de soleil pour masquer ses yeux gonflés et rougis.

Revenir en haut Aller en bas
William O'Keefe

William O'Keefe


♘ MESSAGES : 73
♘ PSEUDONYME : GC ; Willsdorff
♘ CRÉDITS : Woodsens ; boxblocked
♘ DATE D'INSCRIPTION : 28/05/2012

EYE OF THE TIGER.
Répertoire:

And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.] Empty
MessageSujet: Re: And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.]   And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.] EmptyJeu 12 Juil - 21:39

    Encore une journée qui s'achevait pour l'inspecteur O'Keefe. Pas d'affaire résolue aujourd'hui, mais bel et bien une avancée significative dans sa dernière enquête en date, qui concernait un homicide, qui s'était révélé être un crime passionnel. Encore une histoire de triangle amoureux qui avait mal tourné. Se relâchant sur sa chaise de bureau, William passa ses mains derrière la tête et prit quelques instants pour décompresser. Instinctivement, il regarda une énième fois son téléphone portable pour regarder s'il avait eu des messages ou autre chose. Mais ce qu'il espérait par dessus tout était d'avoir une réponse de Jill. Trois semaines qu'il n'avait pas eu de nouvelles de la danseuse britannique. D'habitude, ils se contactaient assez régulièrement pour se rencontrer et passer un peu de temps ensemble, ou même s'envoyaient des messages pour des choses importantes -comme la préparation du gala de danse- et d'autres beaucoup moins. Trois semaines que l'anglaise ne daignait plus lui répondre. Peut-être était-ce une déformation professionnelle, mais l'inspecteur ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle, surtout à l'approche du terme de sa grossesse. Ou peut-être s'était-il malgré tout trop attaché à la future maman. Soupirant, il resta quelques instants pensif devant l'écran désespérément vide de son smartphone. Peut-être s'était-il imaginé des choses aussi .... Jetant son portable sur son bureau, il ne put s'empêcher d'approcher d'un geste rageur sa chaise avant de se mettre à pianoter sur son ordinateur.

    Quelques dizaines de minute plus tard, O'Keefe gara son véhicule de service devant les portes de l'adresse qu'il avait extirpé du fichier central de la police. C'était bel et bien un usage détourné des ressources disponibles de la police de Tulsa, mais William ne pouvait plus ne pas savoir ce qu'avait la sémillante jeune femme. Sortant de la voiture, le flic prit le temps de fumer une cigarette et de jauger la superbe maison, comme si malgré tout, il tentait de trouver le courage de franchir cette porte et de la retrouver.. ou comme s'il redoutait le pire. Après quelques minutes d'incertitude, il se décida enfin à frapper à la porte. Nerveux, il sautillait presque sur ses pieds, essayant d'entendre le moindre bruit provenant de l'intérieur de la demeure. Lorsque William entendit la voix de Jill, il poussa un soupir de soulagement avant de se décider à franchir le seuil de la maison. Il se rendit alors compte que dans sa précipitation, il n'avait rien apporté pour elle ou pour faire pardonner son intrusion dans la vie privée de l'ancienne danseuse étoile.
    "C'est la police !" essaya-t-il de plaisanter alors qu'il essayait de retrouver la future mère. L'aîné des O'Keefe avait toujours été de nature curieuse, et il ne pouvait empêcher ses yeux de se promener sur les murs de la maison, observant attentivement la décoration des lieux. Il parvint finalement à apercevoir la silhouette de la jeune femme dans la véranda, et c'est d'un pas décidé qu'il la rejoint, se plantant debout à ses côtés, un sourire désolé sur les lèvres. "Vu que je n'avais pas eu de nouvelles de vous depuis quelques temps, je me suis permis de venir ici .. enfin, j'aurais peut-être pas dû, j'suis désolé mais .. je m'inquiétais ..." avoua-t-il finalement, tel un enfant pris la main dans le sac. Il était tellement concentré dans ce qu'il avait à lui dire qu'il n'avait même pas fait attention à l'état général dans lequel elle semblait être. Son ventre s'était encore un peu plus rebondi, mais son visage semblait neutre, lui qui d'ordinaire respirait la joie de vivre. De plus, les larges lunettes noires chaussées sur le nez de Jill contribuèrent à faire naître le doute dans l'esprit de William. Ce dernier s'installa aussitôt sur le transat disponible en face d'elle, et pour la première fois depuis leur rencontre, sa main vint chercher la sienne pour venir l'épouser, essayant d'attirer l'attention vers lui. "Ca va ?" s'inquiéta-t-il, tout en essayant d'apercevoir le regard de la danseuse à travers les verres opaques.
Revenir en haut Aller en bas
 
And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. [r.]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (F) clarke Δ gonna give my heart away.
» jodie ✚ she's just like the weather, can't hold her together. / TERMINE.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Tulsa, Oklahoma. :: Côté est. :: Julliard-
Sauter vers: