reagan ► blind this vision of disorder.

harrysvagina on tumblr.

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Reagan Lloyd Salinger
✚ uncover our heads and reveal our souls, we were hungry before we were born ✚

PRÉNOM(S) ɕ Reagan Lloyd.
NOM ɕ Salinger, il n'a toutefois - et à son grand regret - aucun lien de parenté avec le célèbre écrivain du même nom.
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ Vingt-cinq ans ; dix-huit décembre ici-même, à Tulsa.
NATIONALITÉ ɕ Américaine, bien qu'il semble également que la famille Salinger ait certaines affiliations avec l'Irlande. Sa nation, à lui, reste toutefois infinie, il la découvre chaque jour au travers des routes qu'il sillonne sans cesse.
GROUPE ɕ Greasers.
STATUT ɕ Irrémédiablement et éperdument amoureux.

Reagan est du genre à s'insurger d'un rien et à l'inverse, à faire preuve d'un calme olympien dans les situations de crise. Cela pourrait passer pour une indifférence des plus totales, la vérité demeure pourtant que la panique ne lui sied guère et qu'il préfère ainsi se complaire dans le silence dans lequel il se mue la plupart du temps sans la moindre vergogne. ∞ Petit, il lui arrivait ainsi de ne pas prononcer un seul mot de la journée, simplement car il estimait qu'il n'avait rien d'intéressant à dire et qu'il valait mieux de ce fait ne pas gaspiller de temps en bafouillages dépourvus d'intérêt. ∞ Seule la consommation de substances illicites vient d'ailleurs contrer cela, puisqu'on pourrait aisément le qualifier de moulin à parole lorsqu'il est sous l'emprise de quelques-unes. ∞ S'il ne voyage qu'en voiture, il n'en a pour autant pas le permis puisqu'il ne s'est jamais résolu à le passer en vingt-cinq ans d'existence et ce, malgré les protestations de bon nombre de ses amis contraints de le conduire partout. ∞ Reagan n'a jamais connu son père, parti bien avant sa venue au monde. Ce n'est pas là un sujet qui l'ait par le passé attristé à outrance dans la mesure où il n'aurait pu rêver mieux comme parent que sa mère, dévouée au possible à son seul fils. ∞ Cette absence de figure paternelle a néanmoins finalement forgé en lui l'idée que personne n'était indispensable. Avec l'âge, fort de ce constat pourtant bien défaitiste, il a ainsi développé une étonnante capacité à rayer du jour au lendemain de sa vie quiconque venait à le décevoir. ∞ En vérité, l'unique personne - sa mère mise à part - à qui, même s'il le souhaitait, il ne pourrait jamais tourner le dos, est Etta, d'où ses retours fréquents à Tulsa. ∞ Bien que sa mère l'ait durant toute son enfance habitué à soigner son apparence, notamment les jours de messe, adulte il a fini par rejeter naturellement ce souci de coquetterie. Ainsi, rares sont les personnes pouvant prétendre l'avoir aperçu les cheveux ne serait-ce qu'un minimum coiffés ou sans son indéfectible barbe. ∞ Il est de ceux qui ont foi en l'humanité et qui paradoxalement sont persuadés qu'un jour, on finira par les trahir. ∞ Parfaitement au fait qu'il est aussi bien mauvais joueur que mauvais perdant, il lui arrive parfois carrément de refuser de participer, sachant qu'il finira en rogne. ∞ Il a pour le moins la main leste. ∞ A l'âge de dix ans, lui a été découvert de l'épilepsie. Depuis lors, il s'astreint à respecter un traitement quotidien qui lui évite bien des contrariétés. ∞ Ce besoin qu'il a de voyager et de se confronter toujours plus à l'inconnu est quelque chose qu'il ne parvient lui-même pas à s'expliquer. C'est simplement ce qui le fait se sentir vivant, ni plus ni moins, il ne saurait mieux le définir en vérité. ∞ S'il sait qu'il a trouvé en Etta la personne qu'il aimera jusqu'à sa mort, et bien qu'il ait en certitude la réciprocité de ses sentiments, il se demande encore souvent ce qu'elle peut lui trouver. ∞ Plus que du Kerouac ou du Wilde, la lecture dont il se délecte véritablement est celle des magazines people qu'il lit chaque semaine. ∞ Il n'a pas son pareil au billard.

« someone like you »

PSEUDO/PRÉNOM ɕ Dipsy/Lika.
AVATAR ɕ Garrett Hedlund.
COMMENTAIRE ɕ Tout est beau par ici, du visage de James Dean au style épuré que vous avez adopté : je kiffe quoi. Sinon, juste histoire de me rassurer, dites-moi juste s'il y a bien eu une précédente version du forum ou si c'est encore moi qui vrille simplement.

Je suis parti hier. Et déjà, elles me manquent. Au pluriel, car si jusqu'alors, la seule femme de ma vie était celle qui me l'avait donnée, Etta, elle, lui a offert un sens. Je ne saurais expliquer comment mais les heures passées ensemble ont bousillé toutes les certitudes que je m'étais toujours plu à légitimer naïvement concernant mes relations avec le sexe opposé. M'étant toujours orgueilleusement complu dans cette idée qui avait fini par régenter ma vie et qui voulait que je n'avais besoin de rien sinon de ma liberté, je n'avais jamais cherché rien d'autre dans leur compagnie que la délectation d'une chair que l'on soumettait à mes mains et qui n'attendait qu'à s'embraser à leur contact. Continuellement, je m'étais répété que jamais je ne m'assujettirai à quiconque, et pas même à ma propre faiblesse sur laquelle je m'étais toujours promis d'avoir le dessus. Désormais, et alors que je filais vers le Nord du pays, quelques centaines de dollars en poche, aux côtés d'un homme pour le moins peu prompt à échanger avec moi - ce qui il fallait le dire, arrangeait bien mes affaires tant j'aurais été présentement bien incapable de répondre de façon cohérente à quoi que ce soit qui ne la concernait pas - mes certitudes les plus absolues perdaient toute leur essence. Il avait suffi de quelques rires partagés et de quelques regards en catimini pour que je me dévoue à ses chaînes, avec une docilité que je ne me connaissais pas et qui, étrangement, ne me gênait guère outre mesure. Si j'avais attendu toute ma vie de partir sur les routes, je n'avais déjà plus qu'une hâte : revenir sur mes pas pour la retrouver. Je savais qu'il me serait impossible de me défaire de son emprise désormais et à dire vrai, je n'en avais pas envie. La distance nous séparant à présent et s'agrandissant à mesure que mon esprit s'égarait davantage lui aussi alimenterait encore longtemps le brasier qui avait pris possession de mon être la nuit dernière, il vivrait en moi jusqu'à ce qu'enfin les yeux qu'elle finirait par poser sur moi apaisent ma douleur. Cette délicieuse douleur qui était mienne à présent, me consumait déjà autant qu'elle me faisait battre le coeur, autant que la perspective de cet horizon qui me tendait les bras et me hélait déjà.

ᴥᴥᴥ

Je n'ai pas le sentiment d'avoir à regretter quoi que ce soit, et ressors même étonnamment fier de ce que je suis devenu. Ces gens, pour certains devenus mes amis et que je prends plaisir - je l'espère pour la dernière fois - à retrouver le long des routes, m'ont enrichi. Grâce à eux, je suis un homme meilleur. Et c'est pourquoi je leur dois de savourer pleinement ces derniers instants passés en voiture avec pour seule compagnie la brise qui fouette insolemment mon visage. Je te regretterai, sache-le, toi qui m'apaise et m'essouffle pourtant. Déjà, cependant, je l'oublie. Car désormais, la seule certitude qui m'importe et dicte mes pensées est que ce même homme, dont je n'aurais pu même soupçonner l'existence il y a encore trois ans, est celui dont elle a depuis toujours besoin, le seul dont elle murmure le nom dans la pénombre en espérant obtenir réponse du silence. Ce que j'ai fui jusqu'alors, et vers quoi je vais à présent, n'a cessé d'espérer mon retour, ne m'a jamais désavoué. Elle aurait pu, je ne l'en aurais pas tenue responsable. En définitive, c'est moi qui suis parti et n'ai eu de cesse que de jouer tant avec son coeur qu'avec le mien. J'ai été égoïste, c'est vrai, à enchaîner les allers et retours pour constater perpétuellement qu'elle était autant dévolue à ma personne que je pouvais l'être à la sienne. Cela me confortait paradoxalement et d'une façon étrangement agréable dans mon idée de repartir sur la route car toujours, je gardais à l'esprit que peu importe quand je reviendrais, elle serait encore là à m'attendre. Ainsi, je me confortais dans ma lâcheté, légitimais cette peur qui m'envahissait peu à peu et malgré mes dires, celle qu'un jour finalement, elle en viendrait à se lasser bien malgré elle d'attendre que je revienne et la rassure de mon étreinte. Car aussi forte que pouvait l'être cette dernière, ce n'était pas ces quelques jours passés ensemble une fois l'an qui auraient décemment pu lui suffire. Quoique elle n'en ait jamais véritablement rien dit. Cela n'a en vérité plus grande importance aujourd'hui puisque déjà, je balaie sans regret ces pensées pour me tourner confiant vers cette promesse que je lui ai faite le soir de notre rencontre. Je lui reviens à présent et qu'elle soit décidée ou non à m'en croire capable, je sais que pour elle, je pourrais donner à Tulsa la même dimension que toute autre ville, et enfin lui offrir l'attention qu'elle n'a jamais eu la force d'exiger de peur que je la lui refuse. C'est maman qui va être contente.

Kyng Cummings a écrit:

Bienvenue.
Et oui, il y a bien une version précédente (avec le fameux Bullett Banks, mon chouchou d'amour ).

Reagan Salinger a écrit:

Goldie/ J'ai eu l'image de Taylor Kitsch dans la tête, mais je dois rêver. Merci beaucoup en tout cas.

Reagan Salinger a écrit:

Kyng/ Merci. Ah, je me disais aussi. Bullett ! Je me rappelle plus de mon pseudo, juste que j'avais Jared Padalecki et que Bullett avait foutu une droite à mon perso et qu'il avait perdu connaissance.

Carter Finnigan a écrit:

Grâce à toi et à Kennedy j'ai décidé de m'appeler Carter
Ok, je retourne faire ma fiche