My soul was filled with crystal light (cissy)

Citation :

My soul was filled with crystal light
can i be returned?
TUMBLR @ COCOROSIE @ WEREWOLF

Maîtresse: Mari cachant une autre femme à sa femme. Femme ayant des relations amoureuses cachées avec un homme marié. Dans son cas on ne pouvait pas dire que Cissy était vraiment la maîtresse de Martin, du moins pour Camille. Camille était au courant de tout ce que Martin faisait, Camille était au courant de qui Martin fréquentait, Camille était au courant de quand Martin allait voir Cissy. Camille faisait pareil en pire. Camille était détestable, Martin détestait Camille. « Qu'elle brûle en enfer ».
Cette histoire avait commencé comme d'habitude, une bagarre, des meubles cassés, des insultes envolées, des objets brisés. Martin détestait Camille, il ne la supportait plus, elle était comme une épine dans son doigt. Elle était inutile et difficile à enlever. « Vermine, tu devrais avoir honte, il va falloir que tu fasses des concessions, maintenant que tu vas avoir un mioche à tes manches, il va falloir que tu fasses des choix Marty.» Il repensait à la scène, il l'a voyait se pencher sur lui, les mains sur son visage , son odeur de tabacs, son parfum ignoble, il avait eu envie de vomir et il ne se cacha pas de lui montrer. Elle lui fit un sourire avec de l'embrasser sur les lèvres. « Tu es à moi Marty pour toujours » elle lui caressa les cheveux avant de prendre sa veste, son sac et de s'en aller. Il ne lui avait pas fallut plus de quinze minutes avant de décider de prendre l'Aston Martin et d'aller la retrouver. Elle, celle qui le rend calme, celle qui l'apaise, celle qui est toujours la pour lui, celle qui est bien trop jeune pour lui, celle qui est bien trop jolie et bien trop parfaite pour lui. Il avait certainement eu un pv, il roulait bien trop vite, comme d'habitude, comme à chaque fois qu'il allait la voir.Il s'arrêta devant son appartement, trifouilla dans sa voiture à la cherche de son paquet de cigarette. Il aurait peut-être du lui apporter une fleur, depuis tout le temps qu'il l'a connaissait jamais il n'avait réellement été calme et doux avec elle, il lui avait déjà acheté un café, s'était déjà ça. A chaque fois qu'il l'a voyait s'était toujours à cause de cette harpie de Camille. Il sortit de sa voiture et ferma la porte tellement violemment que le résonne-ment de la portière s'entendit durant quelque seconde. A côté de son appartement, un immense immeuble et devant cet immeuble à par terre de fleur. Il en arrache une vite fait avant de passer la porte et d'arriver devant sa porte d'entrée. Il avait encore une coupure au niveau du front que Camille lui avait faite avec l'aide d'un morceau de vase en porcelaine qu'elle avait brisé juste par plaisir. Son bras étaient encore douloureux, il avait du maintenant Camille contre le mur pendant que celle-ci avait décidé de le matraquer avec le tisonnier. Il était couvert de bleu de la tête au pied. Il n'avait plus de somnifère à lui verser dans son verre de vin, elle savait qu'il la droguait, mais la dispute était partie sur le fait qu'il avait frappé un des amants de sa femme. Trop de choses dans la tête en arrivant chez Cissy, mais elle l'apaisait et le rendait calme. Ce qu'il ne connaissait pas, sauf auprès de sa mère. Il hésita avant de frapper à la porte de celle-ci et passa sa main dans ses cheveux et réajusta sa paire de lunette, elle aurait remarqué les coupures sur le visage, la vitre cassée de sa paire de lunette, mais il fallait être au moins présentable. Il frappa à la porte, il ne savait pas si elle était là, il l'espérait vraiment fort.

Citation :

save me from being confused, show me what i'm looking for.
IMAGE @KEEPCALMARYA ON TUMBLR ; LYRICS @ CAROLINA LIAR.

Etant de repos ce soir la, Cissy avait décidé de passer la soirée à son appartement, à ne rien faire. Strictement rien faire. Il était hors de question qu'elle fasse le ménage, ne pensait même pas à l'idée qu'il serait bien de faire une machine, ou même d'aller ranger la chambre de Goldie qui était dans un état pas croyable. Non non, tout ce que la jeune femme ferait ce soir, c'est se poser dans le canapé et regarder une émission idiote qui passait sur leur mini écran qui leur servait de télévision. Couverte d'une vieille couverture, Cissy laissa son regard posé sur les images qui défilait, mais l'esprit n'y était pas, loin de la. Elle pensait à sa vie à Tulsa. Pourquoi avait il fallut qu'elle tombe sur un père meurtrier, et une mère parti trop tôt? Pourquoi sa soeur ne faisait elle pas d'effort et n'acceptait jamais l'aide que Cissy et Kyng lui proposait? Pourquoi avait elle décidé de rester plutôt que de fuir ce cauchemar ambulant? La réponse était tout simple. Cissy n'avait pas de chance. Et les personnes qui n'ont pas de chance ici sont vouées à tomber plus bas que terre, et non pas rêver d'aventure... Et alors qu'elle refaisait dans sa tête un monde ou elle serait bien plus heureuse, un bruit de portière que l'on claquait comme si on voulait la casser retentit dehors, si fort que cela sortir Cissy de ses pensées. Vêtu d'une simple nuisette noir, elle n'allait pas se précipité dehors, mais elle ne put s'empêcher de se lever pour voir qui cela pouvait bien être. Et à peine eu t elle le temps de faire un pas, que l'on frappait à sa porte. C'était Martin, elle n'avait aucun doute la dessus. A cette heure, et avec une détermination si forte, qui d'autre cela pouvait être... Ouvrant donc la porte doucement, elle vit le visage de son amant. Lui offrant un de ses sourires qui n'étaient destinés qu'à lui, elle s'avança vers lui pour l'embrasser, mais elle ne put s'empêcher de remarquer que quelque chose n'allait pas. Passant ses bras autour de sa nuque, Cissy l'embrassa très furtivement, voulant avant tout savoir ce qui c'était passé, bien qu'elle se doutait que la raison principale avait pour nom, Camille. Glissant sa main dans la sienne, elle le fit rentrer. « Martin, tu saignes... Que c'est il passé cette fois? » l'invitant à s'asseoir sur le canapé miteux et s'asseyant à son tour sur ses genoux. Une chose à savoir. Bien que Martin ne soit pas du même milieux que Cissy, elle n'avait jamais éprouvé de honte en lui montrant son appartement. Lui était habitué au luxe alors qu'elle galérait pour se payer un meuble à chaussure, mais cela ne les avaient jamais mis mal à l'aise. Retraçant délicatement la blessure au front, elle enleva le sang qui s'y échapper et vint poser un baiser dessus. « Racontes moi. » Plongeant son regard dans ses magnifique yeux bleus, elle attendit une réponse, sachant pertinemment à quoi ressemblerait sa réponse.

Citation :

But lightning strikeinstead there was hot pink flashes in the sky
TUMBLR @ COCOROSIE @ WEREWOLF

Se sentir impuissant face à une situation, s'était quelque chose, un sentiment que Martin ne connaissait pas, mais pour le moment, en ce qui concernait Camille, Martin ne savait pas quoi faire, il était coincée. D'un côté, s'il se séparait de Camille il faisait du mal à sa propre mère, une chose qu'il n'aurait jamais supporté, plutôt mourir que de faire du mal à sa maman, à celle qui l'a protégée et celle qu'il aime plus que tout. Ensuite, la fortune de Camille, si elle venait à mourir, il n'aurait rien du tout et il perdait la moitié de ce qu'il avait, en effet, Camille à marqué sur son testament que si elle mourrait assassinée que toute sa fortune soit reversée à une association de juifs et si elle mourrait suicidée, le testament ne s'appliquerait pas. Pareil pour un accident, rien du tout pour lui et dernièrement le fait qu'elle soit enceinte. Cette dernière petite parenthèse, cette petite harpie à réussit son coup, elle le tenait par la peau des fesses, elle avait peut-être réussi mais rien ne prouvait que l'enfant était bien de lui. Cissy, elle s'était tout le contraire, elle le rendait tellement meilleur et puis elle était tellement belle et pour Martin c'était déjà bien assez, oui monsieur Kennedy était quelqu'un de tellement superficiel trop superficiel. Il lui arrivait de s'arrêter dans la rue alors qu'il était en voiture pour tabasser à mort quelqu'un qu'il trouvait de bien trop laid à son gout. Martin était la vanité incarnée. « un vase en porcelaine de ma mère, le petit turquoise». Ses mains étaient tellement duce, ses mains qu'il connaissait par coeur en fin de compte, en fait, il connaissait plus le corps de Cissy que la personne en elle-même, il savait peu de choses d'elle, de toute façon, ils savaient tous les deux que cette histoire n'allait pas durer éternellement. Elle en aurait eu marre de ses sautes d'humeurs de ses crises de colère où il commençait à frapper tout ce qu'il pouvait trouver et de son côté à lui, il n'aurait jamais supporté que sa propre femme travaille dans le genre d'endroit ou elle travaille maintenant, du moins quand elles sont en couple. Il respecte trop les femmes pour la laisser faire. Il lui avait déjà proposé de lui payer un plus grand appartement, de l'entretenir, mais elle ne voulait pas, elle avait l'air d'aimer cela et puis il savait qu'elle voulait s'en aller, il savait qu'elle en avait marre de Tulsa, lui aussi mais, Camille était encore là, il devait la virer de sa vie et plus vite que cela. Il la regarda s'occuper d'elle, mais comment pouvait-elle faire cela, elle savait ce qu'il valait et elle savait surtout la haine qu'il éprouvait pour sa femme. Il s'était rencontrée au club, elle n'aurait pas du une haute estime de lui sachant quel genre de club il fréquentait, « J'ai envie de la tuer, j'ai envie de l'étrangler et de sentir ses os se briser sous mes doigts elle passe son temps à me rendre fou, elle me rend dingue. Je crois que ça y est, je suis dingue.» Il se leva, regarda autour de lui croisa le regard ce la femme qu'il aimait vraiment et enleva son pull. « sa dernière tentative de me voir mourir en date a été les brûlures de cigarette sur le torce et aussi le fait qu'elle soit enceinte, de qui, certainement pas de moi. » Il n'en pouvait plus, il allait craquer, un jour il allait vraiment la tuer et il s'en aurait voulu toute sa vie.

Citation :

When you step outside
You spend life fighting for your sanity
@ COLD WAR / JANELLE MONAE.

Un vase. Un de plus avait elle envie d'ajouter mais elle se retint de commenter, préférant le laisser se défouler cinq minutes. Lorsqu'il rendait visite à Cissy, c'était souvent à cause de Camille. Un mot, un regard de travers, et ce couple la s'envoyer valser, faisait voler tout ce qui passait sous leurs mains. Une relation toxique qui rendait Martin encore plus violent qu'il ne l'avait été. Et pour cela, Cissy n'avait pas besoin de le connaître depuis des années. Il était bien connu à Tulsa que cet homme avait un tempérament plus que bien trempé et qu'avec lui ça cassait plus souvent que ça ne passait. C'était sûrement ce qui avait séduit la jeune blonde lorsqu'elle l'avait rencontré. Le fait qu'il ne soucis pas de ce que pense les autres de lui et que si quelqu'un avait un problème avec lui, cela se régler en deux trois coups de poings bien placés. Mais au fil du temps, Cissy avait comprit que ce n'était pas que lorsqu'il y avait un problème avec quelqu'un, c'était seulement quand lui seul en avait un, et les autres prenaient... Beaucoup aurait pu pensé que cela l'effrayer, mais ce n'était pas le cas. Cissy avait déjà été victime de la violence de son père plus jeune, et tout cela ne l'effrayait plus tant que ça. Elle s'était pourtant juré que si il levait un jour la main sur elle, tout ceci serait fini entre eux, mais il ne l'avait bien évidement jamais fait. L'écoutant cracher son venin à propos de Camille, Cissy se leva en se dirigeant vers le frigidaire ou elle en sortit deux bières et c'est à ce moment la que Martin sortit quelque chose d'inimaginable... Le regardant torse nu, elle était choqué par ce qu'il venait de lui dire « Putain mais tu te fous de moi ou quoi? Ca te prend comme une envie de pisser de m'annoncer un truc pareil?! » Vu le regard que lui lancé l'intéressé, elle comprit qu'il ne voyait pas de quoi elle voulait parler. « Je croyais que tu couchais plus avec cette merde qui te sert de femme! Ca te fait rien toi de te ramener et m'annoncer que tu vas avoir un gosse? » Pas qu'elle était jalouse, mais avec tout ce qu'elle entendait sortir de sa bouche qui n'invitait qu'à une chose, être embrasser, des saloperies sur sa femme, Cissy avait pensé qu'il n'y avait plus rien entre eux si ce n'est cette relation malsaine... Enervée, contre elle même, de réagir ainsi, elle ouvrit une des bières et en but une gorgée, posant l'autre sur le comptoir pour Martin.

« J'avais trop bu, pourtant dans mes souvenirs je n'avais rien bu du tout et cette harpie en a profité, je ne me rappelle plus de rien, ca a été le trou noir de toute la nuit, la soirée, tout, je suis suis juste réveillée le lendemain avec un mal de crane et nu comme un verre. Je suis certaine qu'elle avait tout prévu, je te promets Cissy que tu es la seule et unique. ». Il s'approcha du frigidaire où elle était installée, il avait vraiment lâcher cela comme un gamin, comme un gosse, il s'en était bien rendu compte, il ne voulait pas lui faire du mal ni même lui mentir, il aurait pu attendre d'être certain de tout cela et ensuite la prévenir ou même lui passer cette histoire, mais c'était un homme d'honneur, si si je vous le jure, une fois qu'il était en sa présence. « Nom de dieu et je pourrais savoir depuis quand on la croit elle? et depuis quand on l'écoute..» Il était énervée, il se saisit de la première chose qui arriva en contact avec sa main et ce fut, ici, un simple et stupide mur. Ensuite ce fut au tour de la manne pour le linge sale. Il était venu voir la femme qu'il aime et il se sentait encore piégée par sa propre femme. Ce sentiment qui passait par sa tête en premier lieu, il sentit la chaleur, cette chaleur horrible descendre dans chaque parcelle de son corps, une chaleur qui lui donnait envie de hurler de sauter par la fenêtre et de cogner sur tout ce qui bougeait. En fin de compte le petit Martin Kennedy était peut-être un caractériel et certainement un garçon hyperactif.;La chaleur arrivait au niveau de ses coudes et ensuite au niveau de ses bras, qui se dirigèrent encore une fois vers le mur. La douleur arriva dans la poitrine, son cœur se serra et s'accéléra. « Je n'ai plus tiré ce monstre depuis au moins dix ans » Il baissa la tête vers le bas avant de retirer son bras du mur. La douleur commençait à se faire ressentir au niveau du cœur et de son poing. Il n'avait pas pensé jusqu'à maintenant que ce fameux mioche aurait pu être un problème, pour lui, il l'aurait directement mit de côté et n'en aurait en aucun cas jeté Cissy pour autant. Dans sa tête cet enfant n'était pas un problème jusqu'à ce qu'elle lui fasse réalisé que oui. Peu-être que Camille allait réussir pour finir, peut-être qu'elle allait réussir à faire se séparer Martin et Cissy les deux que tous séparent mais, qui étaient fait pour se rencontrer. Il était désarmé face à sa réaction, il n'avait plus rien entre les mains, maintenant s'était à Cissy de décider ce qui allait se passer.Camille n'était rien, mais si elle décidait d'avoir cet enfant, si par malheur il se retrouvait tout seul, la seule solution aurait été de laisser la harpie gagner. « non non non non ! » il se frappa la tête avec ces deux mains avant de jeter ces lunettes par terre «ça ne peut pas se finir comme cela ce n'est pas possible ». Rien n'était encore fait mais, Martin était du genre à voir trop loin dans le temps, trop en avant et ces bons en avant lui provoquait des crises de colère. Trop de crises de colère.

Citation :

run boy run running is a victory
run boy run beauty lies behind the hills.
@ RUN BOY RUN / WOODKID.

Son discours ne m'étonnait pas le moins du monde Cissy. Camille était totalement du genre à faire boire un peu trop son mari, ou même à le droguer si elle en avait l'occasion, pour faire ce qu'elle voulait de lui. Mais rien qu'à l'idée que ce démon ai profité de lui, posé sa main sur celui qu'elle commençait à aimer un peu trop à son goût, ce qui lui faisait peur, Cissy avait envie d'exploser. Et puis la délicatesse, c'était une chose que Martin ne connaissait pas. Il sortait tout ce qui lui passait par la tête, sans rélféchir aux conséquence ou à la réaction des autres quant à son discours. S'appuyant contre le frigidaire, l'écoutant lui reprocher d'écouter sa femme plutôt que lui, Cissy commençait déjà à se sentir bien trop faible pour être d'attaque contre lui. Ces disputes la fatiguait, d'autant plus que c'était tout le temps pour la même raison. Mais il n'avait pas fini, loin de la. Tout d'un coup, il frappa violemment le mur qui se trouvait juste à côté d'elle. Un trou, voilà ce qu'il avait fait, et Martin ne semblait même pas se souciait de la douleur que cela avait du lui faire. Non, il ne voyait ni la douleur, ni le fait que Cissy voulait qu'il arrête car il était brouillé par cette envie de frapper tout ce qui lui passait sous le nez. « Je n'ai plus tiré ce monstre depuis au moins dix ans » Contente d'entendre cela, Cissy avait tout de même peur que Camille ne dise la vérité sur cet enfant qu'elle portait. Elle semblait prête à tout pour l'emprisonner à vie avec elle et cet enfant serait une bonne raison pour que Martin sombre et ne veuille plus de Cissy. Mais lorsqu'il continua en ce tenant la tête entre ses mains, Cissy fut soulagé. Il ne semblait pas vouloir la quitter et encore moins pour l'enfant qu'il aurait pu avoir avec cette femme. « Je te fais confiance Martin, aussi étonnant que cela puisse paraître. » Elle commença à s'approcher de lui car maintenant, tout ce qu'elle voulait c'était le sentir près d'elle, à ses côtés, et non pas à frapper un fichu mur en s'énervant pour une cause perdu. « Mais si tu l'avais quitté depuis tout ce temps, il n'aurait même pas été question de douter de ce qu'elle dit sur cet enfant ou non! » Pas qu'elle voulait qu'il la quitte pour être avec elle, mais parce que Cissy trouvait que cette relation avait bien trop duré et qu'il n'en sortirait jamais rien de bon, si ce n'est un jour, la nouvelle qu'un de deux serait retrouvé assassiné. Et vu la folie de ces deux personnages, Cissy avait peur que Martin soit cette victime. « Merde Martin, pourquoi il a fallut que je tombe amoureuse! » Elle s'en voulait à elle même aussi. Elle s'était juré de ne jamais tombé sous le charme de quelqu'un, histoire que si un jour Goldie allait mieux, elle puisse faire un bout de chemin seule, et sans attache. Mais malgré tout cela, maintenant, elle avait juste envie de le serrer fort dans ses bras, et de passé la soirée à se réconcilier. Mais Martin n'était pas encore calmé, et Cissy ne voulait rien brusquer.

Citation :

I was born with the wrong​ sign in the wrong​ house​
With the wrong​ ascen​dancy​.
@ WRONG / DEPECHE MODE.

Je suis né sous le mauvais signe dans la mauvaise maison avec le mauvais ascendant. J'ai pris la mauvaise voie cela m'a mené à avoir un mauvais comportement. J'étais au mauvais endroit au mauvais moment pour une mauvaise raison et avec la mauvaise rime. Le mauvais jour, d'une mauvaise semaine. J'ai utilisé la mauvaise méthode avec la mauvaise technique. Il y a quelque chose qui ne va pas avec moi. Il ne peut pas y avoir quelque chose qui ne va pas avec moi. En principe le mauvais mélange de mauvais gènes. Je suis arrivé à mes mauvaises fins avec les mauvais moyens. C'était le mauvais plan entre les mauvaises mains avec la mauvaise théorie pour le mauvais homme. Les mauvais mensonges dans la mauvaise ambiance. Les mauvaises questions avec les mauvaises répliques. Il sentait son coeur à travers sa main, elle était ouverte, il y avait un petit peu de sang, mais d'un côté il était déjà recouvert de la tête au pied de toutes balafres et autres cicatrices en tous genres. « De toute façon, je ne comprends pas comment quelqu'un pourrais avoir envie de cette femme. » Elle avait toujours quelqu'un de tellement compréhensif, elle était différente de lui. Il s'était imaginé être à sa place, déjà ils n'en seraient jamais arrivés là, s'il l'avait croisé au club, il aurait certainement essayé de lui prendre une partie de son argent et si par miracle, ils en étaient arrivés à ce moment précis, il lui aurait fichu un énorme coup de poing dans le visage quitte à se casser la main. Pour ne pas mentir, ne pas se mentir à lui-même, il y avait un point qu'il aimait dans Camille, le fait qu'elle ne soit pas douce, elle avait permis à de nombreuses personnes de ne pas se faire frapper dessus par Martin, un foi qu'ils se battaient et qu'ils cognaient dans les murs et qu'ils détruisaient quelques meubles à eux deux, sa colère était sortie. C'est comme si, cette colère, cette confrontation était pour lui quelque chose qui devait être faite quotidiennement. Certains prennent de la drogue, d'autres font l'amour toute la journée, lui il devait tout simplement se battre, hurler et cogner dans quelque chose et avec Camille, il ne se passait pas un jour sans qu'un de ces désirs ne se réalise. Dans sa folie, elle lui apportait un peu de calme. Sans Camille, il ne se comporterait pas pareil sur Cissy, sans Camille, il aurait été capable de la frapper par inadvertance. Elle prononça les mots qu'on l'on ne prononce pas à Martin, jamais il n'avait entendu cela de sa vie. Lui dire, c'était comme la gentillesse, quelque chose de complètement inconnu pour Martin. Son visage se figea. Il attrapa ses lunettes qui étaient par terre et les repositionna sur son nez. Il avait les yeux d'un gamin de six ans maintenant. Il saisit son pull à toute vitesse et le remit sur son dos. Il frotta son pied par terre comme s'il avait été..gêné. Ses oreilles sifflaient, il ne s'était jamais réellement rendu compte que sa relation avec Cissy avait évolué à ce point-là, il l'aimait bien certes, il l'aimait même tout court, mais le penser et le dire sont deux choses totalement différentes. Il la regarda avec ses yeux d'enfant, ça se voyait qu'elle voulait entrer en contact physique avec lui, oui il a bien pensé contact physique, lorsqu'il parlait comme cela il y avait deux possibilités, celle de d'habitude, il frappait mais là, il y avait une deuxième solution, il avait envie de partir en courant, en sautant par la fenêtre. « ... Il faut que j'aille aux toilettes » sauter par la fenêtre était bien trop immature... Il ne restait qu'une solution, les toilettes !

Citation :

my love has concrete feet, my love's an iron ball
wrapped around your ankles, over the waterfall
@ FLORENCE AND THE MACHINE / heavy in your arms.

Pourquoi avait elle était si idiote? Sans vraiment sans rendre compte, elle avait avouer à celui avec qui elle partageait une relation complexe (on peut le dire) qu'elle en était tombé amoureuse. Cissy Cummings, jeune femme de vingt cinq ans qui s'était jurée de ne jamais tomber amoureuse était tombé dans le panneau et en plus de cela, elle l'avouer clairement au principal intéressé qui semblait aussi surprit qu'elle. Seulement, Cissy ne s'était pas vraiment attendu à une tel réaction de sa part, car en plus de la regarder avec deux yeux rond comme deux calots, il ne trouva rien de mieux que de lui sortir qu'il voulait aller au toilette... Pour être surprise, elle l'était. Jamais elle n'avait avoué ses sentiments à quelqu'un, et encore moins à un homme violent qui ne pensait qu'à comment il pourrait pourrir l'existence de sa femme. Alors se faire bouler par lui, s'en était trop pour Cissy. D'accord, elle était contente d'en un sens que lui ne semble pas si attacher que cela à elle, car vu sa réaction, c'est ce qu'elle comprenait. Mais pour une fois seulement dans sa vie, Cissy avait vraiment ouvert son coeur à quelqu'un qui n'était ni son frère, ni sa meilleure amie et le voir fuit ainsi l'avait vraiment blessé et elle ne comptait pas se laisser faire. Le voyant prendre rapidement la direction des toilettes, elle but une autre gorgée de bière, et partit le rejoindre. Essayant d'ouvrir, la porte, elle se rendit compte qu'il l'avait fermé. « Et depuis quand on ferme les portes ici? Nous n'avons rien à nous cacher et fermer les portes et totalement inutile! » En plus de crié, Cissy lui répétait ce qu'elle lui avait dit la première fois qu'elle l'avait emmenait ici. En effet, pour elle, fermer les portes étaient totalement inutile, elle n'avait rien à cacher et les gens qu'elle emmenait chez elle était censé n'avoir rien à lui cacher non plus. Mais la n'était pas la question, Cissy avait juste envie de lui faire face afin de lui parler sans aucun gêne, comme d'habitude. « Putain Martin, je t'ai pas dit que j'avais tué quelqu'un, seulement que je t'aimais! Je sais qu'avec ta femme, vous avez pas l'habitude de vous dire de tel chose, mais agir comme tu le fais... » Elle essaya à nouveau d'ouvrir la porte. « C'est toi qui viens chez moi m'annoncer que t'as sûrement fait un gosse à cette pute, et maintenant, c'est moi qui te supplie. Je suis conne, franchement. » Se tournant des toilettes, elle s'apprêtait à marcher de nouveau vers le salon, histoire de ne pas perdre le peu de dignité qui lui restait. Elle n'aurait jamais du lui dire ce qu'elle ressentait.

Martin était un gamin perdu aux pays des friandises, il y avait trop de choses positives d'un coup et cela changeait affreusement. La seule marque d'affection qu'il avait reçu de sa vie avait été un coup de poing de son frère dans son propre visage et au niveau du service trois pièces en gage de " je t'aime grand-frère" et Martin l'avait plutôt bien reçut. Entre Martin et Thomas c'était comme cela, une fois que l'on voulait montrer son affection à l'autre soit on se tapait dessus à coup de pierre et de morceaux de bois, soit il montrait qu'il aimait son frère en lui offrant des gens à taper dessus. En fait son sentiment d'amour avait toujours été associé a de la colère, a de la bonne colère. Et c'est exactement ce qui était en train de se passer pour le moment, de toute façon s'était le même problème à chaque fois, le même cinéma à chaque fois qu'il vient voir Cissy, ils sont mignons quand ils arrivent, ils pètent un plomb, ensuite ils sont tout mignons de nouveaux. « depuis que j'ai décidé que j'allais fermer cette putain de porte avant d'exploser quelque chose de plus précieux » Et puis depuis quand est-ce que c'était à elle de faire la loi, ce n'était pas elle qui était mariée à un monstre d'Histoire et qui se faisait taper dessus sans pouvoir vraiment faire grand-chose, ce n'était pas elle qui était obligée de vivre avec ce même monstre et la croiser toute la journée. Ce n'était pas elle qui subissait les insultes matin midi et soir et ce n'était encore pas elle qui que l'on essayait de tuer au minimum dix fois par jour par tous les moyens « Et à ce que je sais je ne t'ai pas hurlé dessus, je ne suis pas venu ici pour cela, quand je vins ici c'est pour passer un moment avec toi vu que tu passes ton temps à travailler alors que je t'ai déjà proposé de te donner tout ce que tu voulais pour arrêter cela. » Elle lui avait reproché le fait que'il restait avec sa femme, elle avait raison certes mais, ce qu'il voulait faire ce n'était que de protéger les intérêts de sa propre mère, s'attaquer aux faits qu'il ne quittait pas sa femme, c'était s'attaqué au fait qu'il ne savait pas quitter sa femme, c'était s'attaqué directement à sa mère, sa propre mère. Il sortit à une vitesse et a avec une violence telle de la salle de bain que la porte claqua sur le mur « ce n'est pas le fait que tu m'ai dit que tu m'aimais Cissy, mais c'est le fait une bordel de merde, Enfin. Mais il faut que tu comprennes que je ne peux pas, j'en ai envie mais je ne peu pas quitter Camille, ma mère, je lui dois tout. » il s'approcha près d'elle à quelques mètres d'elle, il savait qu'elle pouvait sentir sa colère mais, elle savait qu'il n'allait rien lui faire du tout, de toute façon il ne lui aurait jamais rien fait du tout, il pointa son index vers elle. « alors maintenant tu vas la fermer, ta petite bouche que j'aime tellement, comprendre que moi aussi ce que j'éprouve pour toi et vraiment énorme et tu vas me laisser parler. Tu n'es qu'une enfant aux pays du rêve, tu as juste envie de t'en aller et je crois que tu n'as pas compris que je ne pouvais rien faire pour le moment, mais écoutes moi bien Cissy Jane Cummings, un jour on partira tous les deux, t'accepteras mon putain de pognon et mon putain de caractère de merde, on se tirera de ce trou pourris au volant de ma plus belle voiture et on s'arrêtera à tous les hôtels qu'on pourra croiser sur la route pour inaugurer toutes les chambres. Alors, maintenant tu vas la fermer et me laisser t'embrasser pour te prouver qu'il n'y a que toi qui compte. Putain »

Citation :

No light, no light in your bright blue eyes
I never knew daylight could be so violent.
@ FLORENCE AND THE MACHINE / no light no light.

S'arrêtant lorsqu'il commença à parler, Cissy ne put s'empêcher de soupirer. Qu'avait elle dont fait pour tomber sur un homme pareil? Pourquoi avait il fallut qu'un an auparavant, elle croise le regard bleu océan de cet homme qui maintenant la rendait accro. Bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer. Pourquoi fallait il qu'il agisse comme un enfant à ce moment la alors qu'avec les autres, ils étaient si froid, distant et violent? Toutes ces questions se bousculaient dans la tête de Cissy, mais aucunes réponses ne venaient. Et lorsque son amant se mit à lui répondre, une chose était certaine, elle n'était pas prêt de se calmer. Depuis quand avait il décidé de faire sa loi chez elle, et surtout, avec elle. Une chose était sûr pour Cissy, elle était la seule à pouvoir se dire quoi faire ou non, et certainement pas un petit merdeux comme Martin. Et alors qu'elle s'apprêtait à répliquer quelque chose, il continua, lui parlant cette fois ci du fait qu'elle n'avait pas voulu se laissé entretenir par lui. Même si cela aurait été une solution facile et qui lui plairait, Cissy n'avait jamais voulu se faire entretenir par quelqu'un. Accepter de l'argent de la part de Martin signifiait peut être la libération en tant que stripteaseuse, mais cela voulait aussi dire pour elle qu'elle serait lié à lui pour toujours, et surtout qu'elle vivrait à ses dépend. Et ce n'était pas du tout dans les plans de Cissy. Malgré toutes les merdes dans lesquelles elle avait traîné, Cissy ne mangeait pas de ce pain la, et c'était une femme forte qui savait très bien s'en sortir toute seule malgré ce que pouvait penser certaines fois l'homme qui se trouvait dans sa salle de bain. Enfin, maintenant il n'y était plus car il sortit en trombe avant de se diriger vers elle, et de finalement être dos à elle. Bien sûr qu'elle savait qu'il ne pouvait pas laisser Camille, bien sûr qu'il aimait sa mère. Elle le savait très bien ça, et il lui avait répété assez de fois pour que ça s'imprime dans son petit crâne, mais lorsqu'il lui déballa son discours, l'amour qui s'était transformé en haine reprit sa forme initiale. Ne faisant rien d'autre que l'écouter, Cissy eu envie de lui crier dessus car il avait tout de même dit qu'elle n'était qu'une enfant aux pays des rêves, insulte pour elle, et surtout parce qu'il lui avait dit de la fermer. Mais en regardant bien, tout ceci n'était rien d'autre qu'une déclaration d'amour. A la Martin, bien évidemment, mais une déclaration quand même, et cela suffisait amplement à Cissy pour le moment. Pas de je t'aime, sachant que c'était pour lui tout bonnement impossible de le dire, mais la promesse d'un futur meilleur ou Camille ne faisait pas parti du plan. Beau non. Se retournant doucement, elle fit enfin face à l'homme qu'elle aimait depuis tout ce temps, et lui adressa un regard taquin. « Et bien, qu'est ce que vous attendez Monsieur Kennedy? » lança t elle, n'ayant pas perdu un miette de sa dernière phrase...

Elle était tellement jolie la femme de sa vie, enfin la deuxième femme de sa vie. Il parait que l'on choisit la femme que l'on aime en fonction de sa mère, il y a toujours des très qui sont les mêmes chez sa femme et chez sa mère. Pour Martin le seul point commun entre Camille et sa mère était leur compte en banque placé sur l'île Caïman, peut être aussi le fait qu'elles aient épousé quelqu'un qu'elles n'aimaient pas leur mari et puis il y avait aussi Martin. Martin connaissait Camille depuis qu'il était tout gamin et à vrai dire il ne l'avait jamais porté dans son cœur d'ailleurs Martin n'aimait pas la famille à Camille, il trouvait toujours des excuses pour ne pas aller la voir, mais malheureusement pour lui, sa mère était très amie avec la mère de celle qui deviendra sa future femme, son futur cauchemar . Il se souvenait de tellement de détail de Camille, déjà lorsqu'elle devait avoir six ans et lui venait de fêter ses dix ans, elle s'est arrêté devant lui et lui a clairement dit « Martin plus tard on se mariera ensemble, on habitera une énorme maison, tu vois la maison de la reine en Angleterre? Et bien sa maison aura l'air d'une grotte à côté de notre maison. On aura trois chattes On appellera la première Belle Gunness, la seconde Madame Popova et la troisième Genene Jones » le petit garçon regarda la petite Camille avec suspicion « Tes chats ils auront un nom bizarre » Camille s'arrêta souleva sa jupe au moins une minute avant de la redescendre avec un large sourire sur son visage « Ce sont trois femmes que j'aime énormément, je les admire beaucoup » « Elles ont fait quoi de bien? » « Elles ont au minimum tué dix personnes et leur mari » il se souvient aussi qu'à chaque fois qu'il allait chez Camille, il y avait toujours une odeur de vieux meubles mélangés avec une odeur de soupe mais, aussi comme une odeur d'eau de javel, bref un mélange détonnant que Martin ne supportait pas. Avec le temps, il avait appri à associer ces idées avec Camille Il venait de penser à Camille, encore une fois certes, mais encore une fois en négatif. De toute façon il était là pour Cissy. Il la serra contre elle et l'embrassa tendrement. Il se retira en regardant ses yeux, soudain comme par réflexe, il mit son nez dans son cou et renifle une légère fois « au moins toi, tu sens bon ». C'était déjà bon signe.