|FINISH|Thomas ~ Vendrais-tu ton âme au diable pour réussir dans la vie ?

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Thomas Jefferson Kennedy
✚ La culpabilité, c’est un énorme sac plein de briques, tout ce que tu as à faire, c’est le poser. ✚

PRÉNOM(S) ɕ Thomas
NOM ɕ Kennedy
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ 30 ans
NATIONALITÉ ɕ Américain
GROUPE ɕ SOCS
STATUT ɕ célibataire

« Il y a les rêves qui nous font, il y a les rêves que l'on fait. Dans la jungle de béton petit sauvage est né ! Tous les jours a quelques centimètres de la rupture, toujours avec le sourire, toujours avec les brûlures. [...] Je suis la contradiction, je suis le feu de sang froid, vos parents vous ont souvent dit de ne pas jouer avec moi ... »

Les coups furent décochés trop vite, trop fort, beaucoup trop vite, beaucoup trop fort. Aussi leste soit les opposants, les éviter est impossible. Aussi robuste soit les bourreaux en souffrir est évidence mais d’aucun ne semblent réellement affecté. L’un ricane, l’autre colère. D’un même geste, boutefeu et martyr brident fébrilement d’une main, la douleur d’une phalange fêlée et d’un nez cassé. Dans leur veine se répand une méprise : l’illusion d’être invincible. Alors, un pesant silence s’installe. Les défiantes prunelles reflètent la lumière tremblotante d’un réverbère, dessinant au sol, vacillante telle la flamme d’une bougie au vent, des ombres cambrées, figées et aux aguets. Plongés dans le noir, les coups de klaxons des conducteurs pressés, le tintement des talons des femmes sur le macadam, les piétons hélant un taxi jaune d’un sifflement ne suffirent à interrompre leur bravade. Ils s’observent en chien de faïence, encore et toujours, ne craignant rien ni personne…ou presque. « Qu’est ce qui se passe Fils de pute ? Tu es déjà fatigué ? » nargue l’afro-américain qui signe son arrêt de mort.

Thomas, 17 ans, a le sang chaud. C’est un impulsif instable en perpétuelle conflit avec lui. L’insulter, c’est allumer la flamme de son agressivité. C’est presser le bouton ranimant les souvenirs douloureux d’un père violent. C’est s’exposer à un Pitt Bull qui n’aboie pas seulement mais qui mord et ne lâche pas. Ainsi, sans crier gare, l’adolescent bondit sur son assaillant et, malgré ses blessures, lui décoche une série de coup de poings de plus en plus brutaux. Il frappe jusqu'à étourdir sa victime, hurlant que sa mère n’est pas une pute, hurlant qu’il lui doit le respect. Il est enragé et l’autre devrait se tenir à carreaux, se taire et peut-être même présenter des excuses mais il sourit. Il nargue. De sa provocation déborde la coupe de la patience ténue de Thomas qui, dans un accès de folie meurtrière, tabasse son assaillant.

Les vêtements maculés du sang d’un autre, il tremble de tous ses membres. Il tremble et sanglote tandis qu’il observe d’un regard revanchard l’autre enfant suppliant. C’est tout ce qu’ils sont, des enfants. Des enfants façonnés par la rue qu’ils prennent pour mère. Thomas a tout pourtant. Contrairement à l’autre, il a de l’argent, la popularité, une bonne scolarité, un avenir en béton. Mais papa était un monstre. Papa est mort et maman boit. Il n’a plus que Martin alors, il rassemble son courage et il lui téléphone pour réclamer de l’aide. Une aide nécessaire. Sa victime ne bouge plus. Elle gémit mais prétend être incapable de se lever. Bientôt, trois hommes se masseront sur les lieux du crime. L’un effacera les preuves, l’autre amènera le blessé à l’hôpital dans un mensonge convaincant (je l’ai trouvé inconscient dans une ruelle), le dernier, avocat de l’ainé, trouvera et contactera la famille du jeune homme. Moyennant une coquette somme d’argent et l’assurance de payer tous les frais médicaux nécessaires, il achètera leur silence. Il y arrivera d’ailleurs. Le futur handicapé moteur a perdu ses parents très jeuned. Emancipé, il vit de petits jobs pour nourrir sa sœur. Une magnifique jeune femme de sept ans sa cadette.

Il n’est pas rare, qu’aujourd’hui encore, Thomas rende visite à cet homme pour qui la rancœur est inconnue. Ils se parlent et se racontent leur vie sous l’œil suspect et curieux de Becca. Elle ne le déteste pas. Ne l’aime pas beaucoup non plus. Du moins, il croit.

***

« Félicitations à tous. Je vous offre un verre. C’est ma tournée, on le mérite » avait lancé un jeune homme d’une rare élégance. Cet homme, c’est Thomas Kennedy, courtier en bourse renommé propulsé dans le monde des affaires après de brillantes études. Aujourd’hui, il a signé le plus beau contrat de sa vie après des mois d’un labeur acharné pour découvrir la faille de la concurrence, des mois qu’il ne dormait presque plus, qu’il ne vivait plus. Soulagé par sa réussite, il eut automatiquement le réflexe de téléphoner à son frère pour lui annoncer la bonne nouvelle. Prévenir sa petite copine du moment ne lui traversa pas l’esprit par contre.

En liesse, les banquiers s’accoudèrent au comptoir et commandèrent quelques verres quand Thomas repéra Becca au loin. Cette jeune femme d’à peine vingt ans s’amusait à une table avec quelques amis. Pourtant, ils échangèrent un premier regard puis un second. Pour la saluer, il leva son verre, elle lui sourit avant de baisser légèrement la tête, ce qui, finalement, amusa Thomas. Cette demoiselle, il la connaissait peu finalement. Juste le temps de la croiser un instant lorsqu’il rend visite à son frère, le temps d’échanger quelques mots au téléphone lorsqu’elle a besoin de conseil pour ses études. Comme lui, elle veut devenir ingénieur en gestion. Il la soutient comme il peut, cherchant à racheter sa bévue d’adolescent, celle dont elle ignore tout. Parfois, lorsqu’il l’observe, il a l’impression qu’elle pourrait le rendre meilleur. Elle dégage cette aura particulière qu’ont parfois les gens altruistes et bienveillants. Cette aura qu’il s’invente dont il ne jouit pas. Thomas, il boit, il ment, il joue, il sort, il couche, il trompe. Thomas, il accumule les amants et les maîtresses. Il ne sait de l’amour que les plaisirs de la chair. Et pourtant, il sait qu’il apprécie ses gestes si délicats, sa voix tellement amène, son regard fabuleusement patient... elle inspirait confiance finalement. Et malgré tout, elle ne l’intéressait pas vraiment. Si, ce soir, il jeta son dévolu sur sa secrétaire, toutes ces pensées convergent vers Cissy en ce moment. Cissy et ses airs à la Marylin Monroe. Cissy qui se dénude avec aisance et sensualité. Cissy qui l’envoute un peu plus par jour mais qui n’a d’yeux que pour son frère. C’est agaçant, troublant. Qu’importe, il y pensera plus tard. Plus tard... quand cette lubie lui passera.

1. Lorsque son père est mort, il avait à peine cinq ans. Aussi, ne garde-t-il que très peu de souvenirs du personnage qu’il était. Il se souvient simplement de sa violence et des sacrifices de son grand frère. 2. C'est un joueur de cartes invétéré. Il y joue souvent. Trop souvent. Il y perd des sommes folles, mais s'en fout complètement. 3. Hier comme aujourd’hui, il compte systématiquement sur son frère dans les bons comme dans les mauvais moments. Il en oublie d’ailleurs d’être responsable... parfois... souvent. 4. Influencé par son frère qui, depuis son plus jeune âge, lui sert de modèle, Thomas est antisémite. 5 Il mène une quête perpétuelle vers une apparente « perfection ». 6 Il prend la vie comme elle vient, mais ces derniers déboires avec la justice lui ont valus quelques inquiétudes. Les plaintes répétées pour coups et blessures dans les bars convergeaient toutes vers lui. Heureusement, il a de l'argent. Assez pour se payer des alibis et de bons avocats. 7. Il est tatoué deux fois. Le premier est sur la cuisse gauche et représente une catrina mexicaine. Le second, sur l’épaule, est beaucoup plus sobre. Il ne l’aime plus d’ailleurs. Il voudrait se le faire enlever. 8. Il n’hésitera jamais à mentir pour qu’on lui foute la paix. 9. Il a une collection d’armes blanches tout à fait impressionnantes. 10. Sa galanterie exacerbée et son physique de jeune premier plaisent aux femmes. Elles sont souvent intriguées par le contraste entre son air décontracté et ses bonnes manières. 11. Excessivement violent, il frappe à tout va, sans raison apparente, répondant davantage à sa spontanéité qu’à la bienséance. 12. Excessivement intelligent, il a mis cette qualité au profit de son avenir. Courtier en bourse, il est le plus jeune gérant de banque. 13. Passionné, ses histoires d’amour (pour peu qu’elles existent) sont clairement fatigantes. Celle qui tombe entre ses griffes s’expose à des jeux subtils de bourreaux à victime. Pour s’épanouir, il a besoin de posséder entièrement l’être convoité. 14. S’il provoque des bagarres sans raison, juste pour s’amuser, il n’a jamais levé la main sur une femme. 15. Il ne fête jamais son anniversaire. 16.Il boit son café noir. Totalement noir. 17.Bisexuel sans vergogne, il prend le plaisir là où il est. 18. Fasciné par le feu, il joue souvent avec un zippo, contemplant la flamme jusqu’à ce qu’elle meure. 19. Refusant de vieillir, il vit à deux cents à l'heure, pour ne rien rater. 20. Il n'est jamais vraiment tombé amoureux. Par contre, il accumule souvent les coups de cœur eux-aussi très spontané. 21. Il est insomniaque. 22. S'il veut passer une bonne nuit, il doit impérativement prendre des somnifères. 23. Devant la télé, c’est plus fort que lui. Il doit bouffer des chips. Des doritos de préférence. 24. Il est toujours tiré à quatre épingles, un costume pour l’élégance. 25. Souriant, il s’amuse avec décontraction. Il est même qualifié d’homme sympathique dans ses bons jours. 26. Il déteste les animaux. Il a déjà trempé un poisson rouge dans la graisse d’une friteuse.27 S’il déteste sa belle-sœur, il lui reconnait une qualité : sexuellement, elle surpasse toutes ses conquêtes. 28 Son instabilité est effrayante et certains de ses comportements sont totalement irraisonnés. Il peut frapper un homme de toutes ses forces en le suppliant de le pardonner, prétextant qu’il agit pour le bien de sa mère... .

« someone like you »

PSEUDO/PRÉNOM ɕ Flapper
AVATAR ɕ R. Gosling le grand
COMMENTAIRE ɕ Vous serait-il possible de changer le nom de mon personnage pour Thomas Kennedy ? Vous seriez adorable. Merci beaucoup.