frankie; she sheds her skin like a snake.

reservationatdorsia on tumblr.

---

Frankie Fairbanks
✚ she dances in a ring of fire and throws off the challenge with a shrug. ✚

PRÉNOM(S) ɕ Francesca.
NOM ɕ FAIRBANKS.
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ vingt ans; 08 février 1992 à Tulsa, Oklahoma, Etas-Unis.
NATIONALITÉ ɕ Américaine.
GROUPE ɕ Greasers.
STATUT ɕ Célibataire.

«Où comptes-tu aller comme ça ? » Frankie fit volte-face. Arlen était appuyé contre l’encadrement de la porte de la cuisine. Visiblement excédé, il fusillait sa petite sœur du regard. « Je sors » répondit-elle simplement, avec ce naturel qui lui était propre. Sur un dernier regard, emplit de défiance, elle tourna les talons et s’apprêta à quitter les lieux. Avant qu’elle ne puisse mettre un pied dehors, son frère la retint par le poignet d’une brutalité qui lui était rare. « Tu comptes rejoindre qui ? Tes sales amis ? » Frankie se dégagea de l’emprise de son frère, gracieusement, calmement. D’un souple mouvement de la main, elle remit ses cheveux en place. Dans le mutisme le plus complet, elle se contenta de le regarder, de son plus perçant regard. Le klaxon vînt briser le silence. Puis une voix se fit entendre de la rue « Fran ! Frankie ! Kesstufous ? » De la fenêtre, elle leur lança un signe puis son regard se posa de nouveau sur son frère dont la mine sévère s’était mué en désespoir à l’idée de la voir filer ainsi, sans rien pouvoir y faire. «Ne m’attend pas Arlen, et arrête de vouloir jouer le rôle de nos parents. Ils ne l’ont jamais endossé et ce n’est pas à toi de le faire ». Après lui avoir déposé un baiser sur la joue et une tendre caresse, elle quitta la maison, claquant la porte derrière elle.

Ils étaient tous présents ce soir-là ; frankie, benny, swindler, céleste et val. La chaleur de l’été était insupportable en pleine journée, mais une fois la nuit tombée, le temps était idéal. Idéal surtout pour commettre les petits larcins habituels, devenus monnaie courante au sein de leur bande. Quelques vols par-ci, quelques vols par-là et puis ils atterrissaient au même endroit chaque soir. Un petit coin de nature, qu’ils avaient spécialement aménagé à l’aide de coussins et fauteuils abîmés, à boire les bières et fumer les cigarettes qu’ils avaient subtilisé. « Tu en as pris du temps pour nous rejoindre, ma belle ». Swindler vînt prendre place aux côtés de Frankie. Ils se connaissaient depuis de longues années sans jamais s’être adressé la parole jusqu’au jour où elle décida de fréquenter la mauvaise graine. « Je sais, la faute à Arlen ». Il jeta sa cigarette loin devant lui et plaça son bras autour du cou de Frankie. Un geste franc et assuré, provoquant timidité et maladresse chez la jeune fille. Elle aurait voulu se montrer plus assurée et dominatrice, et malgré ses efforts pour tenter de le paraître, sa soudaine réserve et son air effarouché trahissaient ses sentiments. « Alors poupée, quand est-ce qu’on fait l’amour toi et moi ? ». La sempiternelle question à laquelle Frankie avait une réponse toute faite « Jamais », ne pas donner satisfaction à l’autre, une tentative pour reprendre le dessus. « Dommage Frannie, ça me plairait. Demande-lui ce que tu rates, peut-être changeras-tu d’avis ? ». Lui, Céleste, apparatchik de l’érotisme qui vînt à ce moment précis déposer un baiser monumental sur les lèvres de Swindler, sous les yeux de Fran, visiblement gênée et assurement chagrinée. Cette réaction de jalousie, Swini aimait la provoquer et lorsqu’il la ressentait, il s’en délectait. Etrangement, cette fois-ci, lorsque son regard croisa la mine affectée de Frankie, la culpabilité l’envahit.

Après neuf mois de relation avec un bel apollon, Madame Fairbanks a décidé bon de partir s’installer dans le Missouri, laissant Frankie et son frère Arlen seuls à Tulsa. Quant à Monsieur Fairbanks, voilà sept ans que nous sommes sans nouvelles de lui. / Piano et chevalet, deux de ses activités principales. Vieux piano, ultime cadeau de son père avant que celui-ci ne s’évanouisse dans la nature. Vieux chevalet, acheté dans une brocante. Quelques fois, elle essaie de vendre quelques tableaux dans la rue ou dans des locaux et, bien qu’elle n’ait pas un talent extraordinaire, ses toiles plaisent. / Outrageusement sentimentale, elle s'en cache et malgré les distances qu'elle impose, c'est un coeur d'artichaut. / Ses coups de coeur se succèdent, et ce n'est pas tant la qualité qui l'importe, mais la quantité. Tant qu'elle se sent aimée, elle se sent exister. / Si vous n'avez pas ce "je ne sais quoi" n'espérer pas plus d'elle qu'un simple baiser. Des mains baladeuses, si vous êtes chanceux. Mais si vous l'avez, ô vous êtes le plus heureux car dès lors, vous serez unique. Aussi volage que fidèle, il ne tient qu'à vous de vous l'octroyer. / Addict au coca-cola, elle en boit chaque matin comme d'autres boivent leur café ou leur jus d'orange. Le tout dans une bouteille en verre, et avec une paille. / Son jeu favori ? Ecouter le début des conversations et en imaginer la fin. Elle prend également un malin plaisir à observer les autres; ce qu'elle fait dès qu'elle en a l'occasion. / Actuellement non-scolarisée, elle travaille chez un disquaire dans le coin pour des clopinettes, mais qui lui suffisent. Reprendre les études? Mh, faut voir. Dans la décoration, pourquoi pas. / En désaccord quasi total avec elle-même, son indécision bat des records. Elle oscille souvent entre ce qu'elle est et ce qu'elle voudrait être; et s'y perd parfois.

« someone like you »

PSEUDO/PRÉNOM ɕ Alex.
AVATAR ɕ Astrid Bergès-Frisbey.
COMMENTAIRE ɕ nein, mis à part congratuler les créateurs de ce forum, sur lequel j'ai pris trois plombes à faire ma fiche.

Frankie Fairbanks a écrit:

Brynja Jonbjarnardottir

Jillian Ginsberg a écrit:

J'allais dire Brynja parce qu'elle est rare. Mais Astrid est tout aussi parfaite