and start, all over again. • Jill

reservationatdorsia on tumblr.

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Jill Julliard.
✚ quote ✚

PRÉNOM(S) ɕ Jill. Mais tout le monde l'appelle JJ.
NOM ɕ Julliard.
AGE ; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ɕ Trente deux ans; 14 Avril, Londres.
NATIONALITÉ ɕ Anglo-américaine.
GROUPE ɕ Folks
STATUT ɕ Coeur brisé.

« J’ai deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. On commence par laquelle ? » Annonça le médecin en rejoignant Jill dans sa chambre d’hôpital alors qu’elle s’éveillait difficilement. Encore engourdie, elle sentit ses entrailles et sa gorge se nouer. Il lui fallu prendre une grande respiration avant de pouvoir balbutier quelques mots. « La mauvaise. » Autant s’en débarrasser. Surtout qu’elle savait ce qu’il allait lui annoncer : qu’elle ne pourrait plus jamais danser professionnellement. « Votre blessure au fémur est trop importante, même avec une rééducation intense vous ne retrouverez jamais votre ancienne mobilité. » Jill le fixait sans rien dire, attendant qu’il formule clairement la sentence qu’elle connaissait déjà. « J’ai bien peur que votre carrière de danseuse professionnelle ne prenne un terme aujourd’hui. » Hébétée la blonde senti son monde s’effondrer. La danse était tout ce qu’elle avait, tout ce pour quoi elle avait travaillé, tout ce pour quoi elle se levait le matin, respirait, vivait. Elle était comme déconnectée, son regard vide fixé sur la porte du cabinet comme si elle n’avait rêvé que de prendre la fuite. « Mais la bonne nouvelle c’est que votre bébé n’a rien. Nous avons fait un échographie lorsque vous étiez encore inconsciente et son rythme cardiaque était parfait, ce petit est un costaud ! » Jill releva vivement les yeux vers le médecin, sans comprendre. « Le bébé ? » Son ton surpris et son froncement de sourcils provoquèrent un moment de flottement chez le médecin qui jeta de nouveau un regard au dossier qu’il tenait. « Hum. Oui, le bébé. Je… Vous êtes enceinte de huit semaines Jill. » Il posa les yeux sur sa patiente et s’approcha d’un pas en la voyant trembler.« Vous l’ignoriez ? » Mais l’anglaise ne l’entendait plus, un bourdonnement sourd avait pris le pas sur les mots du médecin et sa vue se brouillait déjà. « J’ai besoin d’air. Je ne me sens pas très bien. » Réussit-elle à articuler alors que le médecin se précipitation pour ouvrir la fenêtre avant de revenir à se chevet pour l’aider à se rallonger. « J’en déduis que la réponse est oui. » Elle hocha la tête, confuse, sous le choc. En tant que danseuse elle faisait subir un enfer à son corps et malmenait sa santé depuis des années, ce n’était donc pas la première fois que ses règles lui faisaient faux bond, elle n’avait pas jugé nécessaire de s’en inquiéter, elle et Tomas avaient toujours été prudent et… Tomas. Qu’allait-il penser de tout cela ? Il n’était sans doute même pas encore au courant de son accident de voiture et voilà qu’elle devait l’appeler pour le annoncer que sa prima ballerina ne pourrait plus jamais danser et qu’en plus de ça elle était enceinte de lui. Mais peut-être que cette dernière nouvelle le ravirait. Peut-être que ce bébé le pousserait enfin à quitter sa femme pour vivre pleinement son amour pour elle…

« Et comment peux-tu être sûre qu’il est de moi ? » La gifle fut difficile à encaisser pour la blonde qui fixait, la bouche entrouverte et les yeux écarquillés, l’homme qui se tenait au bout de son lit d’hôpital. « Après tout, rien ne me dit que tu n’es pas allée voir ailleurs ! » Jill était bien incapable de répondre quoique ce soit à de telles accusations. L’homme qu’elle aimait depuis des mois, l’homme avait qui elle projetait de finir sa vie, celui là même était entrain de la traiter de traînée. « Je ne vais certainement pas devenir responsable d’un gosse et risquer de perdre mon épouse sans savoir s’il vraiment le mien. J’exige que tu fasses un test de paternité Jill. » Incroyable. Venait-il réellement de dire ça ? La blonde était sonnée. Elle qui avait passé sa nuit à imaginer toutes les réactions possibles du chorégraphes n’avait jamais envisagé celle-ci. Elle fixait cet homme pour lequel elle nourrissait des sentiments profonds et sincères et elle ne le reconnaissait plus. Elle aurait eu envie de hurler, de lui demander s’il l’avait aimée, ne serait-ce qu’un instant, s’il avait réellement envisagé de quitter sa femme pour elle, ou si toute leur histoire n’avait été qu’une immense mascarade. Mais elle n’en avait aucunement la force. Elle se sentait vide, et brisée. « Dégage. » Un seul mot, d’une voix blanche. « Je te demande pardon ? » Elle releva un regard glacial vers lui, le visage impassible. « Dégage. Je ne veux plus jamais te revoir Tomas, jamais. Maintenant, dégage. » Elle attendit que la porte se referme et que le silence ait envahi la pièce pour laisser les larmes noyer son visage. Elle s’autorisa une heure d’apitoiement sur elle-même puis reprit possession de ses moyens pour déterminer ce qu’elle allait faire du reste de sa vie…

« Un shot de tequila pour mon voisin, sur ma note. » Héla Jill en faisant signe au barman avant de se retourner vers ledit voisin qui venait de prendre place sur le tabouret d’à côté et la regardait comme si elle était venue d’une autre planète. « J’ai toujours pensé que le jour où ma carrière de danseuse prendrait fin je m’autoriserai la cuite du siècle. Mes plans ne se sont pas passés exactement comme prévu… » Elle désigna la canne qu'elle avait posée le long du comptoir et se détacha du bar pour laisser voir à l’homme son ventre rebondi. « Alors je sais qu’on ne se connaît pas et que vous ne me devez rien mais je vous en supplie, buvez ce shot, pour que je puisse vivre cette cuite si longtemps rêvée au moins par procuration. » Son regard s’ancra profondément dans celui de l’homme, comme si elle avait cherché à le convaincre par la pensée, et à sa grande surprise elle le vit descendre le shot et les suivants sans broncher. Il le regretta sûrement plus tard quand la blonde se livra alors au récit de sa vie, insistant longuement sur le désastre de ses amours et la situation ridicule dans laquelle elle se retrouvait aujourd’hui. Elle n’omit aucun détail et passa deux heures et demi à conter son histoire tragique à cet inconnu. « Et me voilà enceinte de six mois, danseuse étoile à la retraite et fraîchement débarquée à Tulsa où elle ne connaît rien ni personne. » Conclu-t-elle avec un large sourire. « William O’Keefe. » Annonça son voisin de comptoir en lui tendant la main après ce long discours. Main qu’elle vint serrer. « Jill Julliard. Mais maintenant que je vous ai fait le récit de ma vie je vous autorise à m’appeler JJ »

Ҩ Elle a un énorme besoin d’attention et d’affection. Ҩ Il lui arrive d’être égocentrique et narcissique. Séquelle de ses nombreuses années en tant que prima ballerina. Ҩ Depuis qu’elle est enceinte elle a complètement changé ses habitudes alimentaires et s’autorise tout ce qu’elle s’interdisait auparavant. Ne vous étonnez donc pas de la voir engloutir un hamburger trois steaks accompagné d’un milkshake au chocolat et d’une tourte à la pomme. Ҩ Il ne lui est pas venu une seule seconde à l’esprit d’avorter. Non pas qu’elle soit contre, mais elle a toujours rêvé d’être mère. Ҩ Elle n’a pas encore bien réfléchi à ce qu’elle dira à son enfant au sujet de son père. Ҩ Elle ne changerait de couleur de cheveux pour rien au monde, et ce malgré les blagues vaseuses qu’on lui répète depuis son enfance. Ҩ Elle a toujours gardé son accent anglais et ne cherche pas à le perdre. Elle est fière de ses racines. Ҩ Aimerait finir sa vie dans un fjord norvégien. Ҩ Aimerait apprendre à monter à cheval. Ҩ Aimerait vivre plus d’aventures et de risques maintenant que sa carrière est terminée. Ҩ A toujours voulu être danseuse étoile et ne s’est jamais imaginé faire quoique ce soit d’autre de sa vie. Ҩ Ne sait pas vraiment si elle va s’en sortir en tant que professeur. Ҩ Est sujette à des sautes d’humeur assez impressionnantes. On remercie les hormones en folie. Ҩ N’a pas fait l’amour depuis six mois et commence à ne plus réussir à se tenir en public. Ҩ Sa douce folie naturelle est démultipliée depuis qu’elle est enceinte. Ҩ Ne possède que peu de biens matériels puisqu’elle a passé la majeure partie de sa vie en tournée. Ҩ Le seul objet auquel elle tient est un collier en or avec un pendentif représentant un chausson de danse. Cadeau de sa grand-mère maternelle peu avant son décès.

« someone like you »

PSEUDO/PRÉNOM ɕ gloomyroad / laura
AVATAR ɕ sienna miller
COMMENTAIRE ɕ du coup maintenant ça fait genre je copie les copines !
(Au fait, ma signature s'affiche en grand ou petit ? Parce que sur mon BB le gif s'affiche en largeur 500 )